Already 2 months spent in the kingdom of junk food and nothing written about it yet! Maybe it's because we are still astonished by what we see...
Here are some examples of funny situations that are unfortunately pointing out USA's bad habits when talking about food :
- one of our first unbelievable experiences with american cooking was during our trip, last october. We were looking for healthy food after several days of highly caloric food and were happy to go to one of the Red Lobsters, fish and seafood restaurants. Catherine and I chose what could seem like a WeigthWatcher meal : broccoli and calamari. But we have quickly understood that in the USA, you can also be full after eating a plate of broccoli. In fact, the broccoli were stuffed with a kind of rich breading mixture and each of the calamari had its 1/2 inch, fried breadcrumbs!
- here are other amazing examples. Guess what kids can choose as a side dish for their pasta in many restaurants ? French fries of course! Even at the middle school cafeteria, students can have french fries with their... pizza.
One the major problems, according to me, about american's way of eating is the lack of a specific lunch break. People in the USA don't stop at noon to have their lunch. And I'm not speaking about the french 2 hour-long lunch break! Americans don't stop working at noon and they eat their lunch at their desk. The only good thing about it is that all stores and public administrations are therefore opened all day long.
Even kids have a very short period of time to eat their lunch : Florent's lunch time is at 10:30 and only lasts 30 min, including the time wasted while queuing at the cafeteria. Agathe only has 20 min, starting at 11:00. It's very short for a 5 year-old kid and the first days she was complaining, not being able to finish her meal... Alexis eats at 12:00 and also has a 20 min break.
Therefore, because of this quick, poorly nourishing lunch, many Americans eat snacks (sugary or salty) at any time of the day. When we were in the waiting room at the ophtalmologist's with Agathe, one of the assistants proposed us a snack at 10 am (whether Oreo cookies or pretzels). Then, when leaving at 12:00, a secretary proposed us to have a snack again which I have politely declined, arguing we were going to have meal right afterward. Of course, she answered : "Take it for later."
Even Agathe's teacher explained to me, during our first meeting, that kids could bring a snack that they eat at 10:00 am. Knowing her lunch was at 11:00 am, I must have made a weird face because her teacher quickly added : "But it's not mandatory." And just a short moment after, she added "but don't worry, we give them another snack at 2 pm"...
Last example, but not least! During our appointment at the pediatrician's, she told me after having weighed and measured the kids : "You Europeans have a much better way of life than we have and please keep these good habits." When I explained to her my point of view about Americans' numerous snacks and the lack of real meals, she answered "Oh, interesting! I've never thought of this aspect of the problem." Even pediatricians seem not to be aware of bad eating habits over here...
mercredi 26 février 2014
lundi 24 février 2014
Journée idyllique pour un Savoyard
Après une franche remontée des températures la semaine dernière (jusqu'à 9-10°C) et malheureusement pas mal de pluie qui a beaucoup fait fondre la neige jeudi, les températures ont de nouveau chuté cette nuit : -10°C au réveil puis -2°C à la mi-journée.
La neige restante a donc bien bien durci en surface, ce qui m'a permis de faire du ski de fond en style "skating" sur le terrain de golf de Wicker Park de nouveau. Je me suis donc régalé en faisant 20 km sous un beau soleil.
Seules rencontres "exotiques" sur le parcours : des écureuils et deux oies sauvages qui se sont envolées à l'approche de cet olibrius glissant.
Il m'a juste fallu être vigilant sur le parcours qui était jalonné de grandes plaques de glace due au réchauffement de la semaine passée.
La neige restante a donc bien bien durci en surface, ce qui m'a permis de faire du ski de fond en style "skating" sur le terrain de golf de Wicker Park de nouveau. Je me suis donc régalé en faisant 20 km sous un beau soleil.
Seules rencontres "exotiques" sur le parcours : des écureuils et deux oies sauvages qui se sont envolées à l'approche de cet olibrius glissant.
Il m'a juste fallu être vigilant sur le parcours qui était jalonné de grandes plaques de glace due au réchauffement de la semaine passée.
Adopte un pou
Nous avions réussi à nous débarrasser du chat mais il a fallu que nous adoptions un "pou". Pour être précis, ce sont même deux pous qui occupent pour l'un la tablette et pour l'autre le smartphone de Florent.
Pour ceux qui n'auraient pas de pré-ado à la maison et qui se demandent de quoi je parle. Le pou peut s'apparenter à un "animal" de compagnie virtuel qui a des besoins similaires à ceux d'un vrai animal. Il faut donc le nourrir, le laver, le faire jouer et le soigner. A la relecture de mon mail, j'imagine bien la tête les grands-parents qui doivent certainement lever les yeux au ciel en se disant "Mon dieu! Est-ce que c'est cela que l'on appelle le progrès de nos jours..."
Il faut reconnaître cependant qu'élever un pou s'avère beaucoup moins contraignant qu'un vrai animal. Le seul véritable problème réside dans les bruits qu'émet le pou à intervalles réguliers lorsqu'il a faim. Ces "miaaarp" répétitifs me contraignent tout de même à basculer en silencieux la tablette et le smartphone dans la journée sous peine de les balancer par la fenêtre.
Par conséquent, la question qui me vient tout naturellement à l'esprit à l'intention des parents qui sont déjà passés par là : comment euthanasier un pou? Je sais comment faire pour les chats mais pour les pous, je suis à court d'idée. Soit, la technique de la noyade de la tablette dans une bassine d'eau pourrait également marcher mais risque de s'avérer un peu radicale pour la Galaxy Tab3...
Comme souvent, vous vous douterez que j'exagère car je ne ferais même pas de mal à un pou!
Pour ceux qui n'auraient pas de pré-ado à la maison et qui se demandent de quoi je parle. Le pou peut s'apparenter à un "animal" de compagnie virtuel qui a des besoins similaires à ceux d'un vrai animal. Il faut donc le nourrir, le laver, le faire jouer et le soigner. A la relecture de mon mail, j'imagine bien la tête les grands-parents qui doivent certainement lever les yeux au ciel en se disant "Mon dieu! Est-ce que c'est cela que l'on appelle le progrès de nos jours..."
Il faut reconnaître cependant qu'élever un pou s'avère beaucoup moins contraignant qu'un vrai animal. Le seul véritable problème réside dans les bruits qu'émet le pou à intervalles réguliers lorsqu'il a faim. Ces "miaaarp" répétitifs me contraignent tout de même à basculer en silencieux la tablette et le smartphone dans la journée sous peine de les balancer par la fenêtre.
Par conséquent, la question qui me vient tout naturellement à l'esprit à l'intention des parents qui sont déjà passés par là : comment euthanasier un pou? Je sais comment faire pour les chats mais pour les pous, je suis à court d'idée. Soit, la technique de la noyade de la tablette dans une bassine d'eau pourrait également marcher mais risque de s'avérer un peu radicale pour la Galaxy Tab3...
Comme souvent, vous vous douterez que j'exagère car je ne ferais même pas de mal à un pou!
Funny store-Hiiiii
Qu'ils nous manquent les volets à la française!
Ceux d'entre vous qui ont déjà voyagé outre-atlantique ou outre-manche savent que le volet n'y est pas du tout prisé. La solution réside donc, soit dans un simple rideau ou dans un store.
J'avais expérimenté au cours de mon adolescence, le rideau trompe-l'oeil chez mon correspondant anglais. Le principe, dans ce pays de fog, consiste à équiper les fenêtres de rideaux de couleur jaunâtre. Ce qui n'a aucune utilité pour obscurcir la chambre mais pire, qui laisse passer une luminosité jaune vous faisant croire à une journée ensoleillée. Bien entendu, vous déchantez chaque fois en tirant les rideaux. Ici par contre, les anciens propriétaires ont opté pour le store américain à enroulement "automatique", made in China.
Vous connaissez sans doute tous ce système ingénieux, sur le papier, qui consiste à tirer le rideau et à le bloquer à la position souhaitée. Le déblocage se fait par un petit coup sec sur le bas de la toile qu'il aura d'abord fallu incliner légèrement à 10,756° par rapport à la verticale. Je précise le nombre de chiffres après la virgule car si vous vous trompez d'un millième, c'est là que se produit la catastrophe.
En effet, à moins d'avoir la délicatesse d'un démineur de Roissy, je ne comprends pas comment parvenir à enrouler le rideau correctement à chaque fois. Deux fois sur trois, je me retrouve :
- soit avec l'ensemble du rideau sorti car à force de tirer vers le bas, j'atteins irrémédiablement le point de non-retour.
- soit, après avoir réussi un superbe lâcher-remontée de rideau, celui-ci emporté par son élan sort de ses guides et se casse la figure par terre après un long cri de stupeur-rage-agacement de ma part : Hiiiiiii!
Résultat à chaque fois : je me retrouve à rembobiner à la main l'ensemble de la toile.
Je pense toutefois que le problème ne vient pas que du brevet, ni du manipulateur un peu gauche parfois, mais essentiellement de la piètre qualité des stores en place. En effet, il suffit de voir que le tambour sur lequel s'enroule la toile du store n'est qu'un vulgaire rouleau de carton (type rouleau de papier cadeau) pour se dire que ça n'est pas du haut de gamme...
Ceux d'entre vous qui ont déjà voyagé outre-atlantique ou outre-manche savent que le volet n'y est pas du tout prisé. La solution réside donc, soit dans un simple rideau ou dans un store.
J'avais expérimenté au cours de mon adolescence, le rideau trompe-l'oeil chez mon correspondant anglais. Le principe, dans ce pays de fog, consiste à équiper les fenêtres de rideaux de couleur jaunâtre. Ce qui n'a aucune utilité pour obscurcir la chambre mais pire, qui laisse passer une luminosité jaune vous faisant croire à une journée ensoleillée. Bien entendu, vous déchantez chaque fois en tirant les rideaux. Ici par contre, les anciens propriétaires ont opté pour le store américain à enroulement "automatique", made in China.
Vous connaissez sans doute tous ce système ingénieux, sur le papier, qui consiste à tirer le rideau et à le bloquer à la position souhaitée. Le déblocage se fait par un petit coup sec sur le bas de la toile qu'il aura d'abord fallu incliner légèrement à 10,756° par rapport à la verticale. Je précise le nombre de chiffres après la virgule car si vous vous trompez d'un millième, c'est là que se produit la catastrophe.
En effet, à moins d'avoir la délicatesse d'un démineur de Roissy, je ne comprends pas comment parvenir à enrouler le rideau correctement à chaque fois. Deux fois sur trois, je me retrouve :
- soit avec l'ensemble du rideau sorti car à force de tirer vers le bas, j'atteins irrémédiablement le point de non-retour.
- soit, après avoir réussi un superbe lâcher-remontée de rideau, celui-ci emporté par son élan sort de ses guides et se casse la figure par terre après un long cri de stupeur-rage-agacement de ma part : Hiiiiiii!
Résultat à chaque fois : je me retrouve à rembobiner à la main l'ensemble de la toile.
Je pense toutefois que le problème ne vient pas que du brevet, ni du manipulateur un peu gauche parfois, mais essentiellement de la piètre qualité des stores en place. En effet, il suffit de voir que le tambour sur lequel s'enroule la toile du store n'est qu'un vulgaire rouleau de carton (type rouleau de papier cadeau) pour se dire que ça n'est pas du haut de gamme...
dimanche 23 février 2014
Sortie au Shedd Aquarium
Ce dimanche, nous avons profité d'un retour à des températures plus clémentes et à des routes dégagées pour nous rendre à Chicago pour visiter le "Shedd", l'un des plus grands aquariums couverts du monde. Il repésente également, en fonction des années, l'attraction la plus visitée de la ville avec 2 millions de visiteurs par an. Sur ce point, nous pouvons confirmer l'affluence importante car il nous a fallu faire la queue sur le parvis pendant 1 heure. Même si les températures sont devenues nettement plus supportables, il commençait tout de même à faire froid par -2°C au bout d'une heure. Nous avons encore eu l'occasion d'observer, dans la queue, une famille américaine avec le papa en T-shirt à manches courtes et le reste de la famille, dont une petite de 3-4 ans, en T-shirts + sweat-shirts fins... On se demande si parfois, ils pensent à vérifier la saison sur le calendrier avant de sortir de la maison!
Malgré l'attente, la visite a vraiment valu le coup. De plus, 4 des 5 billets étaient gratuits grâce à une opération promotionnelle au cours du mois de février pour les salariés de grandes entreprises type ArcelorMittal qui subventionnent l'Aquarium au cours de l'année. Cela nous a permis d'économiser plus de $100 de billets d'entrée, sans les perdre en "frais annexes de stationnement" cette fois-ci ;-)
La visite a été très complète avec toute sorte d'animaux marins et d'activités diverses.
Pour faire bref, je ne citerai que :
- les 350 sortes de poisson-chats, 250 de raies, 180 de coraux...
- un spectacle aquatique avec dressage de bélugas et de dauphins
- un spectacle 4D (la 4ème dimension consistant à faire vibrer les sièges et arroser les spectateurs d'eau pour rendre certaines scènes plus réalistes)
- la possibilité de nager avec les piranhas et les requins
Bon d'accord, j'exagère un peu mais on en a vus tout de même.
- et bien sûr le clou du spectacle : les rondes et glissades des pingouins à lunettes et à pieds roses!
L'emplacement de l'aquarium permet également de bien profiter du "sky-line" de Chicago (ligne des gratte-ciel), que ce soit de jour
comme de nuit tombante.
Sujet complètement différent afin de répondre aux oiseaux de mauvaise augure qui anticipaient un affaissement pitoyable du tiramisu aux p'tits beurre et démonstration par la photo :
Le dessert, mais les 2 pizzas de Catherine aussi bien entendu, ont été appréciés par les invités. Même par les petits garçons franco-américains qui avaient pourtant mangé avant de venir (forcément 6h, ça fait tard pour le dîner ici...)
Malgré l'attente, la visite a vraiment valu le coup. De plus, 4 des 5 billets étaient gratuits grâce à une opération promotionnelle au cours du mois de février pour les salariés de grandes entreprises type ArcelorMittal qui subventionnent l'Aquarium au cours de l'année. Cela nous a permis d'économiser plus de $100 de billets d'entrée, sans les perdre en "frais annexes de stationnement" cette fois-ci ;-)
La visite a été très complète avec toute sorte d'animaux marins et d'activités diverses.
Pour faire bref, je ne citerai que :
- les 350 sortes de poisson-chats, 250 de raies, 180 de coraux...
- un spectacle aquatique avec dressage de bélugas et de dauphins
- un spectacle 4D (la 4ème dimension consistant à faire vibrer les sièges et arroser les spectateurs d'eau pour rendre certaines scènes plus réalistes)
- la possibilité de nager avec les piranhas et les requins
Bon d'accord, j'exagère un peu mais on en a vus tout de même.
- et bien sûr le clou du spectacle : les rondes et glissades des pingouins à lunettes et à pieds roses!
L'emplacement de l'aquarium permet également de bien profiter du "sky-line" de Chicago (ligne des gratte-ciel), que ce soit de jour
comme de nuit tombante.
Le dessert, mais les 2 pizzas de Catherine aussi bien entendu, ont été appréciés par les invités. Même par les petits garçons franco-américains qui avaient pourtant mangé avant de venir (forcément 6h, ça fait tard pour le dîner ici...)
vendredi 21 février 2014
Sauvés par un p'tit beurre!
Clin d'oeil à notre p'tit Lu préféré
Demain nous recevons un couple franco-américain et leurs deux garçons. Florent a fait la connaissance au collège d'une française professeur remplaçant, installée aux USA depuis 15 ans et marié à un américain.
Je leur ai proposé de venir prendre l'apéro à la maison vers 18h. Mais là, mon cerveau, devenu vif et multi-tâches d'homme au foyer, s'est dit (et tout ça sans perdre le fil de la discussion téléphonique) : mais 18h aux Etats-Unis, c'est l'heure de la vaisselle et non pas de l'apéro. La solution qui s'impose est donc l'apéro dînatoire à la francaise.
Comme tout grand chef, j'ai choisi le plat principal et j'en ai sous-traité la réalisation à Catherine. Elle va donc nous préparer la très bonne pizza sicilienne de ma grand-mère dont la recette se transmet depuis 2 générations de belle-mère à brue.
Pour ne pas passer pour un macho complet, je me suis attelé à la réalisation d'un tiramisu mais avec les ingrédients qu'il a été possible de trouver. Les biscuits à la cuillère ont été remplacés par des p'tits beurre.
Quant au soupoudrage de cacao, Conreaad Johannes VAN HOUTEN se retournera certainement dans sa tombe, mais le seul ersatz de poudre de cacao de qualité que j'ai pu trouvé est cela :
Un "dark chocolate hot cocoa mix" dont le 1er ingrédient est le sucre et le deuxième le sirop de maïs... Malgré ça, le résultat n'a pas l'air mauvais ; j'ai goûté avec le doigt (oui, oui tous les grands chefs font cela).
Demain nous recevons un couple franco-américain et leurs deux garçons. Florent a fait la connaissance au collège d'une française professeur remplaçant, installée aux USA depuis 15 ans et marié à un américain.
Je leur ai proposé de venir prendre l'apéro à la maison vers 18h. Mais là, mon cerveau, devenu vif et multi-tâches d'homme au foyer, s'est dit (et tout ça sans perdre le fil de la discussion téléphonique) : mais 18h aux Etats-Unis, c'est l'heure de la vaisselle et non pas de l'apéro. La solution qui s'impose est donc l'apéro dînatoire à la francaise.
Comme tout grand chef, j'ai choisi le plat principal et j'en ai sous-traité la réalisation à Catherine. Elle va donc nous préparer la très bonne pizza sicilienne de ma grand-mère dont la recette se transmet depuis 2 générations de belle-mère à brue.
Pour ne pas passer pour un macho complet, je me suis attelé à la réalisation d'un tiramisu mais avec les ingrédients qu'il a été possible de trouver. Les biscuits à la cuillère ont été remplacés par des p'tits beurre.
Quant au soupoudrage de cacao, Conreaad Johannes VAN HOUTEN se retournera certainement dans sa tombe, mais le seul ersatz de poudre de cacao de qualité que j'ai pu trouvé est cela :
Un "dark chocolate hot cocoa mix" dont le 1er ingrédient est le sucre et le deuxième le sirop de maïs... Malgré ça, le résultat n'a pas l'air mauvais ; j'ai goûté avec le doigt (oui, oui tous les grands chefs font cela).
Leurre...
Ce matin mon coeur balance entre l'envie de vous écrire un article et ... l'actualité olympique. Forcément, avec une 2ème manche du slalom féminin à 10h15 et la demi-finale de hockey masculin Canada / Etats-Unis à 11h, vous comprendrez mon choix cornélien.
Alors, j'ai trouvé la solution : l'article "leurre" que vous êtes en train de lire. Solution efficace mais à utiliser avec parcimonie sous peine de décourager les lecteurs, même les plus afficionados.
Ce qui me déculpabilise de toute façon, c'est que vous êtes peut-être confrontés au même choix cornélien : on jette un oeil au blog des Vinci ou on regarde les JO? Je suis certain de connaître la réponse de mes congénères sportifs masculins (Gilles, Laurent, Christophe...) : Allez les Bleues et Go Team USA!
Alors, j'ai trouvé la solution : l'article "leurre" que vous êtes en train de lire. Solution efficace mais à utiliser avec parcimonie sous peine de décourager les lecteurs, même les plus afficionados.
Ce qui me déculpabilise de toute façon, c'est que vous êtes peut-être confrontés au même choix cornélien : on jette un oeil au blog des Vinci ou on regarde les JO? Je suis certain de connaître la réponse de mes congénères sportifs masculins (Gilles, Laurent, Christophe...) : Allez les Bleues et Go Team USA!
mercredi 19 février 2014
World music
Ne nous remerciez pas mais grâce à nous, vous allez être parmi les gens branchés de l'hexagone. Le tube qui cartonne ici depuis 3 mois est "What does the fox say?" du duos de frangins, comiques, norvégiens Ylvis.
Vous me direz, depuis notre départ, le morceau a certainement dû faire le trajet retour vers l'Europe.
Si musicalement, on peut dire que le "Fox" est dans la veine du fameux "Gangnam style" de Psy. Je vous invite à aller lire l'article de la Voix du Nord :
http://www.lavoixdunord.fr/culture-loisirs/the-fox-stonehenge-les-clips-hilarants-ia0b0n1541705
Les 2 frangins font des parodies de la World Music et les textes associés aux musiques sont assez fendards... Leurs autres clips, Stonehenge, Work it... m'ont bien fait rire.
Vous me direz, depuis notre départ, le morceau a certainement dû faire le trajet retour vers l'Europe.
Si musicalement, on peut dire que le "Fox" est dans la veine du fameux "Gangnam style" de Psy. Je vous invite à aller lire l'article de la Voix du Nord :
http://www.lavoixdunord.fr/culture-loisirs/the-fox-stonehenge-les-clips-hilarants-ia0b0n1541705
Les 2 frangins font des parodies de la World Music et les textes associés aux musiques sont assez fendards... Leurs autres clips, Stonehenge, Work it... m'ont bien fait rire.
dimanche 16 février 2014
Tribune politique 1
Première dans ce blog mais les circonstances l'imposent. Je tenais à féliciter le Président OBAMA de sa prise de position ferme aujourd'hui contre la volonté du Président Ougandais de voter en faveur d'une loi légitimant les sanctions anti-gays dans son pays. OBAMA indique qu'une telle loi "would complicate US relations with Uganda and would be a step backward for all Ugandans." Cela sous-entend que les Etats-Unis pourraient, en cas de vote de cette loi, revoir leurs relations avec l'Ouganda et notamment réduire l'aide de $ 400 millions par an que leur fournissent les Etats-Unis, en moyenne ces dernières années.
Penaud le vil Ovni...
Au programme aujourd'hui : sortie de ski dans l'état du Michigan
Tout avait pourtant si bien débuté. Après un réveil à 5h pour les adultes et 5h30 pour les enfants, nous nous sommes élancés gaiement sur les routes légèrement enneigées de l'Indiana puis du Michigan pour rejoindre la station de Bittersweet. Nous étions prêts à en découdre avec les 350 ft de dénivelé (vertigineux!), les 8 remontées mécaniques et les 20 pistes d'une des trois seules stations situées à moins de 2h30 de la maison. A bien y réfléchir, seul le prix des forfaits n'avait rien à envier aux stations alpines ($41 par personne pour les plus de 6 ans et $20,5 pour Agathe). Pour ceux qui sont sujets au mal des montagnes dès 150 ft de dénivelé, il est toutefois possible de prendre un forfait réduit pour le "bas de station" à $35. Par contre, contrairement aux stations françaises, les horaires d'ouvertures des remontées mécaniques sont beaucoup plus généreux puisqu'il est possible de skier de 9:00 am à 9:00 pm.
Note de l'auteur pour les fainéants qui auraient la flemme de se renseigner sur Google : 1ft (pied) = 30 cm!
Le réveil à la fraîche se justifiait également par la perte d'1h de ski à cause du décalage horaire entre l'Illinois et le Nord Ouest de l'Indiana par rapport au reste de l'Indiana et au Michigan voisin. Vous pourrez observer cette incongruité sur la carte des fuseaux horaires de l'Indiana ci-après. Nous sommes dans l'angle jaune tout en haut à gauche.
Malgré toutes ces contraintes, rien n'entâchait notre optimiste à aller tâter la neige fraîche américaine (la suite de cet article vous prouvera que le mot "tâter" est un euphémisme!) Même pas les scrogneugneu de 1h30 perdues la veille au soir à retrouver les chaussures de ski de Catherine dans les nombreux cartons non encore ouverts.
La route s'est donc passée sans encombre et la météo a été clémente avec une température de -5°C au réveil qui a grimpé autour de 0°C à la mi-journée. Tout le monde a vite retrouvé ses repères, y-compris Agathe que vous pourrez admirer dans ses oeuvres au milieu de la photo avec Catherine.
Des passages ensoleillés ont même rendu nécessaire le port des lunettes de soleil.
Et patatras, le drame est arrivé au milieu de l'après-midi. Sans doute grisé par les exploits de notre perchiste national surdoué, je décidais de m'élancer tout feu tout flammes et avec une bonnes dose d'élan vers une série de 2 belles bosses en vue d'épater mes garçons qui m'aiguillonnaient depuis un bon p'tit moment pour les suivre dans les bosses. La 1ère, est bien passée avec un simili saut écart qui m'a valu des félicitations de ma portée mais pour la deuxième, ça a été une autre histoire. J'avais dû mal jugé sa belle inclinaison, style tremplin de ski acrobatique pour les apprentis sauteurs et ce qui devait arriver arriva. Je me suis trop penché en avant à la réception, j'ai déchaussé les 2 skis et je me suis planté la tête la première dans la neige tassée. Résultat : une figure balafrée, un torticolis et un genou douloureux...
Heureusement, lucide quant à mes talents limités en ski acrobatique, j'avais avant de sauter, passé à Catherine le sac à dos contenant le portable, l'appareil photos, la tablette... Catherine, très pragmatique et jamais avare d'un bon mot non plus, m'a signalé après mon exploit "Finalement, tu aurais pu garder le sac puisque tu es tombé sur la tête..." Ma chère et tendre, très inspirée aujourd'hui m'a également sorti un peu plus tard dans l'après-midi "Tu sais à quoi tu m'as fait penser en plantant la tête dans la neige avec ton saut?
A l'autruche que l'on voit skier dans le spot d'information de la station pour indiquer que les animaux sont interdits sur les pistes..."
Aller leur acheter des fleurs pour la Saint Valentin après ça!
En tout cas, moi au moins j'ai eu suffisamment de fierté pour ne pas descendre en traîneau comme 3 autres skieurs accidentés aujourd'hui. Imaginez la honte pour un Savoyard de se blesser sur unemontagne colline à vaches!
Ces nouvelles péripéties m'apportent trois commentaires :
- n'allez tout de même pas croire que mon goût pour les bons mots et les situations cocasses m'ont conduit à me satelliser volontairement. Je n'en suis pas encore là pour faire de l'audience.
- conseil pour ceux qui seraient tentés d'essayer la technique pour "taper dans l'oeil" des skieuse américaines. Oubliez tout de suite! Tout ce que vous pouvez gagner, au mieux, c'est un "Are you sure you're OK?" du loueur de skis lors du retour du matériel.
- ne vous inquiétez pas au sujet de la gravité de mes blessures. Comme le dirait mon infirmière d'épouse : "il te suffit de remplacer la tisane du soir par un Doliprane."
Ne nous laisson pas gâcher la journée par un petit incident de plein air et finissons sur une note enthousiaste. Notre grand Flo-flo est déjà de sortie ce soir car il est à sa première pyjama-party de ce côté de l'Atlantique pour l'anniversaire d'un copain de sa classe, lui-aussi fraîchement immigré de Syrie.
Tout avait pourtant si bien débuté. Après un réveil à 5h pour les adultes et 5h30 pour les enfants, nous nous sommes élancés gaiement sur les routes légèrement enneigées de l'Indiana puis du Michigan pour rejoindre la station de Bittersweet. Nous étions prêts à en découdre avec les 350 ft de dénivelé (vertigineux!), les 8 remontées mécaniques et les 20 pistes d'une des trois seules stations situées à moins de 2h30 de la maison. A bien y réfléchir, seul le prix des forfaits n'avait rien à envier aux stations alpines ($41 par personne pour les plus de 6 ans et $20,5 pour Agathe). Pour ceux qui sont sujets au mal des montagnes dès 150 ft de dénivelé, il est toutefois possible de prendre un forfait réduit pour le "bas de station" à $35. Par contre, contrairement aux stations françaises, les horaires d'ouvertures des remontées mécaniques sont beaucoup plus généreux puisqu'il est possible de skier de 9:00 am à 9:00 pm.
Note de l'auteur pour les fainéants qui auraient la flemme de se renseigner sur Google : 1ft (pied) = 30 cm!
Le réveil à la fraîche se justifiait également par la perte d'1h de ski à cause du décalage horaire entre l'Illinois et le Nord Ouest de l'Indiana par rapport au reste de l'Indiana et au Michigan voisin. Vous pourrez observer cette incongruité sur la carte des fuseaux horaires de l'Indiana ci-après. Nous sommes dans l'angle jaune tout en haut à gauche.
Malgré toutes ces contraintes, rien n'entâchait notre optimiste à aller tâter la neige fraîche américaine (la suite de cet article vous prouvera que le mot "tâter" est un euphémisme!) Même pas les scrogneugneu de 1h30 perdues la veille au soir à retrouver les chaussures de ski de Catherine dans les nombreux cartons non encore ouverts.
La route s'est donc passée sans encombre et la météo a été clémente avec une température de -5°C au réveil qui a grimpé autour de 0°C à la mi-journée. Tout le monde a vite retrouvé ses repères, y-compris Agathe que vous pourrez admirer dans ses oeuvres au milieu de la photo avec Catherine.
Et patatras, le drame est arrivé au milieu de l'après-midi. Sans doute grisé par les exploits de notre perchiste national surdoué, je décidais de m'élancer tout feu tout flammes et avec une bonnes dose d'élan vers une série de 2 belles bosses en vue d'épater mes garçons qui m'aiguillonnaient depuis un bon p'tit moment pour les suivre dans les bosses. La 1ère, est bien passée avec un simili saut écart qui m'a valu des félicitations de ma portée mais pour la deuxième, ça a été une autre histoire. J'avais dû mal jugé sa belle inclinaison, style tremplin de ski acrobatique pour les apprentis sauteurs et ce qui devait arriver arriva. Je me suis trop penché en avant à la réception, j'ai déchaussé les 2 skis et je me suis planté la tête la première dans la neige tassée. Résultat : une figure balafrée, un torticolis et un genou douloureux...
Heureusement, lucide quant à mes talents limités en ski acrobatique, j'avais avant de sauter, passé à Catherine le sac à dos contenant le portable, l'appareil photos, la tablette... Catherine, très pragmatique et jamais avare d'un bon mot non plus, m'a signalé après mon exploit "Finalement, tu aurais pu garder le sac puisque tu es tombé sur la tête..." Ma chère et tendre, très inspirée aujourd'hui m'a également sorti un peu plus tard dans l'après-midi "Tu sais à quoi tu m'as fait penser en plantant la tête dans la neige avec ton saut?
A l'autruche que l'on voit skier dans le spot d'information de la station pour indiquer que les animaux sont interdits sur les pistes..."
Aller leur acheter des fleurs pour la Saint Valentin après ça!
En tout cas, moi au moins j'ai eu suffisamment de fierté pour ne pas descendre en traîneau comme 3 autres skieurs accidentés aujourd'hui. Imaginez la honte pour un Savoyard de se blesser sur une
Ces nouvelles péripéties m'apportent trois commentaires :
- n'allez tout de même pas croire que mon goût pour les bons mots et les situations cocasses m'ont conduit à me satelliser volontairement. Je n'en suis pas encore là pour faire de l'audience.
- conseil pour ceux qui seraient tentés d'essayer la technique pour "taper dans l'oeil" des skieuse américaines. Oubliez tout de suite! Tout ce que vous pouvez gagner, au mieux, c'est un "Are you sure you're OK?" du loueur de skis lors du retour du matériel.
- ne vous inquiétez pas au sujet de la gravité de mes blessures. Comme le dirait mon infirmière d'épouse : "il te suffit de remplacer la tisane du soir par un Doliprane."
Ne nous laisson pas gâcher la journée par un petit incident de plein air et finissons sur une note enthousiaste. Notre grand Flo-flo est déjà de sortie ce soir car il est à sa première pyjama-party de ce côté de l'Atlantique pour l'anniversaire d'un copain de sa classe, lui-aussi fraîchement immigré de Syrie.
samedi 15 février 2014
Que d'amour...ou de sucreries
Petit aperçu de la récolte des petits pour leur première journée de St Valentin.
Ils ne vont pas manquer de friandises, de crayons fantaisie et de gommes rigolotes jusqu'au terme des visas! Heureusement que ça s'arrête à la Middle school...
En tout cas Agathe et Alexis étaient ravis de leur journée pendant laquelle ils ont, d'après leur récit, beaucoup joué. Ce qui a définitivement fait le plus rire Alexis tout en le choquant un tout petit peu quand même (car on ne joue pas avec la nourriture) a été le lancer de popcorn dans la classe de l'institutrice voisine. But de l'exercice : les enfants sont par paires, un des deux lance un popcorn que l'autre doit rattraper avec la bouche comme une otarie. Et tout ça sous le couvert de l'équipe enseignante. C'est quand même honteux ce qu'ils leur enseignent à l'aide de nos impôts!!!
Pendant que ce petit monde travaillait dur, j'ai expérimenté le ski de fond sur le terrain de golf enneigé du Wicker Park de Munster. Finies les belles pistes de skating damées et retour à un ski alternatif "nature". La piste n'est en fait que la trace d'autres skieurs dans la poudreuse.
Cela donne une trace assez irrégulière, parfois presque absente. et à l'écartement non réglementaire.
Mais au final, j'ai fait 3 fois la boucle de 3 km et c'était bien agréable de se dégourdir les jambes. J'ai quand même eu un peu de scrupules de me divertir pendant que ma Valentine travaillait d'arrache-pied mais c'était pour la bonne cause : je travaille au premier tome des "Mille et une activités de plein air dans le North Indiana". De plus, il faut que je reste affûté pour ne pas paraître ridicule quand je retournerai courir avec mon coach de course à pied. Bravo à Laurent qui a réussi à boucler les 13,6 km de la Ronde du Val Saint Pierre 2014 en moins d'1 heure malgré le vent que je n'avais pas l'an passé!
Ils ne vont pas manquer de friandises, de crayons fantaisie et de gommes rigolotes jusqu'au terme des visas! Heureusement que ça s'arrête à la Middle school...
En tout cas Agathe et Alexis étaient ravis de leur journée pendant laquelle ils ont, d'après leur récit, beaucoup joué. Ce qui a définitivement fait le plus rire Alexis tout en le choquant un tout petit peu quand même (car on ne joue pas avec la nourriture) a été le lancer de popcorn dans la classe de l'institutrice voisine. But de l'exercice : les enfants sont par paires, un des deux lance un popcorn que l'autre doit rattraper avec la bouche comme une otarie. Et tout ça sous le couvert de l'équipe enseignante. C'est quand même honteux ce qu'ils leur enseignent à l'aide de nos impôts!!!
Pendant que ce petit monde travaillait dur, j'ai expérimenté le ski de fond sur le terrain de golf enneigé du Wicker Park de Munster. Finies les belles pistes de skating damées et retour à un ski alternatif "nature". La piste n'est en fait que la trace d'autres skieurs dans la poudreuse.
Cela donne une trace assez irrégulière, parfois presque absente. et à l'écartement non réglementaire.
Mais au final, j'ai fait 3 fois la boucle de 3 km et c'était bien agréable de se dégourdir les jambes. J'ai quand même eu un peu de scrupules de me divertir pendant que ma Valentine travaillait d'arrache-pied mais c'était pour la bonne cause : je travaille au premier tome des "Mille et une activités de plein air dans le North Indiana". De plus, il faut que je reste affûté pour ne pas paraître ridicule quand je retournerai courir avec mon coach de course à pied. Bravo à Laurent qui a réussi à boucler les 13,6 km de la Ronde du Val Saint Pierre 2014 en moins d'1 heure malgré le vent que je n'avais pas l'an passé!
vendredi 14 février 2014
Happy Saint Valentine to you all!
A l'américaine, nous vous souhaitons à tous une joyeuse Saint Valentin.
L'avantage de ce côté-ci de l'Atlantique c'est qu'il est quasiment impossible de se retrouver seul pour la Saint Valentin puisque l'on peut la souhaiter à son amoureux, ses amis, son instit', son patron, son chien, son poisson rouge...
PS: merci à Céline ou Gilles de souhaiter de notre part une joyeuse fête à... Valentin!
L'avantage de ce côté-ci de l'Atlantique c'est qu'il est quasiment impossible de se retrouver seul pour la Saint Valentin puisque l'on peut la souhaiter à son amoureux, ses amis, son instit', son patron, son chien, son poisson rouge...
PS: merci à Céline ou Gilles de souhaiter de notre part une joyeuse fête à... Valentin!
jeudi 13 février 2014
Monument en grand péril...
Agathe est rentrée en larmes du bus hier soir! Voici la raison de son gros chagrin :
Comme on pouvait le craindre, la Straw Eiffel a mal supporté le trajet retour en bus...Ma petite puce a quand même ramassé méticuleusement tous les morceaux de paille qu'elle a rangés dans les différentes poches de son sac à dos. Mais là, j'arrête tout de suite ceux dont l'idée germe dans le cerveau attendri. Non, je ne réparerai pas cette création qui se voulait de l'art éphémère de toute façon.
Pour le coup, je trouve que l'instit' n'a pas faire preuve de beaucoup de jugeotte. Elle aurait pu m'avertir qu'il fallait lesdébarrasser récupérer. Je serais venu en voiture. Peut-être un brin de jalousie devant le génie créatif français!
En tout cas, ça résoud avant l'heure l'épineux problème du sort de la Straw Eiffel au moment du retour en France et de son stockage à la maison avant cela. Juste un petit regret : le casse-tête (ou challenge si l'on voit ça à l'américaine) qu'aurait représenté son transfert pour la société de déménagement...
Comme on pouvait le craindre, la Straw Eiffel a mal supporté le trajet retour en bus...Ma petite puce a quand même ramassé méticuleusement tous les morceaux de paille qu'elle a rangés dans les différentes poches de son sac à dos. Mais là, j'arrête tout de suite ceux dont l'idée germe dans le cerveau attendri. Non, je ne réparerai pas cette création qui se voulait de l'art éphémère de toute façon.
Pour le coup, je trouve que l'instit' n'a pas faire preuve de beaucoup de jugeotte. Elle aurait pu m'avertir qu'il fallait les
En tout cas, ça résoud avant l'heure l'épineux problème du sort de la Straw Eiffel au moment du retour en France et de son stockage à la maison avant cela. Juste un petit regret : le casse-tête (ou challenge si l'on voit ça à l'américaine) qu'aurait représenté son transfert pour la société de déménagement...
mercredi 12 février 2014
Nouvelles technologies
Ça y est, on l'a essayé. Qu'est-ce qu'il est beau et qu'il aspire bien notre Dyson!
Au début, j'étais un peu circonspect quant à l'esthétisme du récipient translucide dans lequel on peut admirer tournoyer la poussière. A dire vrai, je trouvais que ça faisait un peu cra-cra. Mais il faut reconnaître qu'il y a un côté gratifiant, quand on passe l'aspirateur, à voir s'accumuler les miettes, moutons de poussière, morceaux de papier et autres ennemis du ménager de moins 40 ans. Et oui, on trouve son plaisir où l'on peut dans les tâches ménagères! Par contre pour le bruit, tu as raison Sandrine, le Dyson n'a rien à envier au Boeing 747.
Désolé mais je ne peux décemment plus citer Airbus de ce côté de l'Atlantique sous peine que l'on m'accuse d'anti-américanisme. Comme c'était spécifié sur la plaque d'immatriculation de mon voisin de supermarché ce matin : "USA, you love it or you leave!" (Sarko aurait-il plagié???) Pour terminer ce (trop?) long chapitre sur les aspirateurs, une question qui me tracasse depuis notre arrivée sur le sol américain, question avec laquelle j'espère bien arriver à scotcher les érudits Lamiroy : "pourquoi, les Américains, d'ordinaire si pragmatiques (ou un brin fainéants à la maison, c'est à voir) n'utilisent pas d'aspirateur avec un enrouleur automatique de câble?" C'est assez pénible de se déplacer en permanence avec 50 m de câble à la main et d'avoir à le replier ensuite même si mon expérience d'ancien grimpeur fait miracle pour lover le fil (quelle bien triste reconversion...)
Ceux qui ont connu les Vinci de Jury version 1.0 avec leur Nokia C01 bi-bande, le Rowenta de mémé Jeanne et le tube cathodique de 80 lbs, ne reconnaitraient pas les Vinci V8.0 (non désolé Joan, on ne parle toujours pas de cylindrée...) avec leur Dyson, leurs 2 smartphones, leur TV HDI 39" et leur tablette avant-dernier cri. Elle était "dernier cri" fin décembre mais elle n'est plus que "commune" aujourd'hui et elle sera carrément "has been" à la fin du mois; c'est l'inconvénient quand on veut rester un Geek à la page (attention à ne pas lire "Greek à la plage" sous peine de perdre le fil de la discussion...) Par contre, à ceux qui me parlent de technologie "sans-fil", je me permettrais d'émettre une objection.
Je terminerai cet article en m'excusant auprès de mes beaux-parents que je viens d'avoir en Skype. A la question de Claudine "Est-ce qu'il n'y a rien qui vous manque?" et qui m'a pris de court, j'ai répondu "Rien" en bon produit de consommation que je suis devenu. Alors que si bien sûr, il y a assurément quelque chose qui nous manque et ce quelque chose c'est vous: parents, amis, amants... Ben oui, c'est pas parce qu'on est passé à l'air du tout numérique qu'on l'a oublié notre bon vieux réseau... de connaissances ;-)
Au début, j'étais un peu circonspect quant à l'esthétisme du récipient translucide dans lequel on peut admirer tournoyer la poussière. A dire vrai, je trouvais que ça faisait un peu cra-cra. Mais il faut reconnaître qu'il y a un côté gratifiant, quand on passe l'aspirateur, à voir s'accumuler les miettes, moutons de poussière, morceaux de papier et autres ennemis du ménager de moins 40 ans. Et oui, on trouve son plaisir où l'on peut dans les tâches ménagères! Par contre pour le bruit, tu as raison Sandrine, le Dyson n'a rien à envier au Boeing 747.
Désolé mais je ne peux décemment plus citer Airbus de ce côté de l'Atlantique sous peine que l'on m'accuse d'anti-américanisme. Comme c'était spécifié sur la plaque d'immatriculation de mon voisin de supermarché ce matin : "USA, you love it or you leave!" (Sarko aurait-il plagié???) Pour terminer ce (trop?) long chapitre sur les aspirateurs, une question qui me tracasse depuis notre arrivée sur le sol américain, question avec laquelle j'espère bien arriver à scotcher les érudits Lamiroy : "pourquoi, les Américains, d'ordinaire si pragmatiques (ou un brin fainéants à la maison, c'est à voir) n'utilisent pas d'aspirateur avec un enrouleur automatique de câble?" C'est assez pénible de se déplacer en permanence avec 50 m de câble à la main et d'avoir à le replier ensuite même si mon expérience d'ancien grimpeur fait miracle pour lover le fil (quelle bien triste reconversion...)
Ceux qui ont connu les Vinci de Jury version 1.0 avec leur Nokia C01 bi-bande, le Rowenta de mémé Jeanne et le tube cathodique de 80 lbs, ne reconnaitraient pas les Vinci V8.0 (non désolé Joan, on ne parle toujours pas de cylindrée...) avec leur Dyson, leurs 2 smartphones, leur TV HDI 39" et leur tablette avant-dernier cri. Elle était "dernier cri" fin décembre mais elle n'est plus que "commune" aujourd'hui et elle sera carrément "has been" à la fin du mois; c'est l'inconvénient quand on veut rester un Geek à la page (attention à ne pas lire "Greek à la plage" sous peine de perdre le fil de la discussion...) Par contre, à ceux qui me parlent de technologie "sans-fil", je me permettrais d'émettre une objection.
lundi 10 février 2014
Mr. Watt's bank
Commençons! A l'école, on fait un jeu appelé le Moneyopolis. C'est le vendredi et ça se joue avec les CE2 et CM1. Nous pouvons aller au café (de la vraie nourriture et des vraies boissons ) , à la poste et au magasin. Nous avons des billets de 5, 10, 20, 50 et 100 et à la place des $ il y a des Mustangs et c'est trop bien!!!!!!!!!!!!
Quelques photos: une d'un billet, une d'un achat (un coeur) et une du plan de la ville.
Vendredi j'étais banquier dans l'express lane. Je devais prendre et vérifier les chèques des 3rd grade et Samuel ceux des 4th grade. On les donnait à Joey et Austin qui les rangeaient. Si les chèques étaient corrects, nous donnions en échange un montant de 140 mustangs pour les 3rd grade et de 180 pour les 4th grade.
Alexis
Quelques photos: une d'un billet, une d'un achat (un coeur) et une du plan de la ville.
Vendredi j'étais banquier dans l'express lane. Je devais prendre et vérifier les chèques des 3rd grade et Samuel ceux des 4th grade. On les donnait à Joey et Austin qui les rangeaient. Si les chèques étaient corrects, nous donnions en échange un montant de 140 mustangs pour les 3rd grade et de 180 pour les 4th grade.
Alexis
dimanche 9 février 2014
Le malheur des uns fait le bonheur des autres
Tel Sisyphe poussant son rocher, pendant que les parents s'échinent à vider et à plier méticuleusement les cartons, les enfants les déplient pour se construire des habitations temporaires. Bon, si ça ne tenait qu'à eux, ils s' accomoderaient bien de vivre en permanence au milieu des cartons. C'est une telle source d'inspiration pour ces petits cerveaux créatifs!
samedi 8 février 2014
Pourquoi la pétanque n'a pas pris à Chicago?
Parce que les boules gèlent sur le bateau...Les puristes nous diront "Vous n'avez qu'à utiliser des boules en fer!" Mais reste le problème de retrouver le cochonnet dans 50 cm de neige...
Fin du suspense...
Bart était le plus proche de la solution avec sa première proposition car c'est bien un animal à sang chaud, auquel nous sommes très attachés, qui se trouvait dans le carton mystère :-)
vendredi 7 février 2014
Flash back
Un mois et demi après, nous retrouvons des images familières même si le cadre n'est plus tout à fait pareil : maison vide, livraison du container, amoncellement de cartons et maison encombrée de cartons...
Tout s'est déroulé sans problème. Hier après-midi, la société de location est venue reprendre les meubles et les équipements de maison. Dans un excès de zèle, ils ont même emporté les doudous des garçons qu'Alexis prend soin chaque matin de recouvrir de sa couette. Et forcément, un déménageur expéditif a roulé en boule l'ensemble draps+couvertures avec les doudous au milieu. Catherine a prévenu la société de location qui va nous les renvoyer, une fois le camion débarrassé.
La nuit à l'hôtel, tous les 5 dans la même chambre à la grande joie des enfants, nous a rappelé notre séjour de la Toussaint. Il a juste été un peu dur ce matin pour les enfants d'aller à l'école après cet air de vacances. Et comme souvent depuis notre arrivée, nous entamons la journée avec des températures glaciales (-16°C). Devant l'hôtel, majoritairement occupés par des artisans en déplacement professionnel, les batteries des pick-ups (équivalents ici à nos véhicules utilitaires) sont rechargées grâce à des groupes électrogènes.
Le container a été livré à 8h45 et le déchargement des meubles et cartons s'est fait efficacement et de manière ordonnée jusqu'à 14h. 2 déménageurs étaient chargés des allers/retours à l'extérieur pendant que 2 autres répartissaient les colis à l'intérieur. Catherine, qui a pris sa journée, était le chef d'orchestre pour pointer les 280 colis et aiguiller les déménageurs vers les bonnes pièces. Sa tâche a été rendue plus difficile par la très basse température du salon car la porte vers l'extérieur était majoritairement ouverte et la température n'a guère dépassé les -10°C aujourd'hui. Heureusement toutefois, nous avons été épargnés par la neige qui revient demain... La pauvre Catherine a eu donc eu les pieds endoloris à cause du froid toute la journée. De mon côté, je me suis chargé de stocker dans le vide sanitaire les cartons non prioritaires et notamment quelques dizaines de cartons de Playmobil, Légo et jeux de société. Heureusement que le vide sanitaire est propre et vaste, sinon nous serions encore plus envahis de cartons car la maison dispose de moins de pièces qu'à Jury.
Petit aperçu de ce qui pourrait s'apparenter à la décharge public de Munster mais qui ne représente que les emballages de protection de nos meubles :
Heureusement, ces emballages ont été évacués par les déménageurs. Il nous restera cependant à nous charger de tous les autres cartons et papier d'emballage divers qui représentent une quantité équivalente!
Grâce au soin que nous avons mis à Jury pour classer, empaqueter et repérer les affaires dans les cartons, nous parvenons à nous y retrouver sans trop de problème dans nos cloisons de cartons. Pour preuve, nous avons réussi ce soir à faire à manger, trouver des couverts non dépareillés et coucher les enfants dans leurs couettes. Cerise sur le gâteau, les garçons ont même réussi à trouver des doudous de rechange... C'est quand même bien de se dire qu'il y a une utilité à ces nombreuses journées fastidieuses de cet automne 2013... Par contre, il nous reste encore quelques journées difficiles pour tout vider, ranger et remonter des meubles. Allez, hauts les coeurs!
Notre organisation n'a toutefois pas été parfaite car nous sommes tombés sur un carton non identifié. Selon vous, que pouvait-il bien contenir?
Tout s'est déroulé sans problème. Hier après-midi, la société de location est venue reprendre les meubles et les équipements de maison. Dans un excès de zèle, ils ont même emporté les doudous des garçons qu'Alexis prend soin chaque matin de recouvrir de sa couette. Et forcément, un déménageur expéditif a roulé en boule l'ensemble draps+couvertures avec les doudous au milieu. Catherine a prévenu la société de location qui va nous les renvoyer, une fois le camion débarrassé.
La nuit à l'hôtel, tous les 5 dans la même chambre à la grande joie des enfants, nous a rappelé notre séjour de la Toussaint. Il a juste été un peu dur ce matin pour les enfants d'aller à l'école après cet air de vacances. Et comme souvent depuis notre arrivée, nous entamons la journée avec des températures glaciales (-16°C). Devant l'hôtel, majoritairement occupés par des artisans en déplacement professionnel, les batteries des pick-ups (équivalents ici à nos véhicules utilitaires) sont rechargées grâce à des groupes électrogènes.
Le container a été livré à 8h45 et le déchargement des meubles et cartons s'est fait efficacement et de manière ordonnée jusqu'à 14h. 2 déménageurs étaient chargés des allers/retours à l'extérieur pendant que 2 autres répartissaient les colis à l'intérieur. Catherine, qui a pris sa journée, était le chef d'orchestre pour pointer les 280 colis et aiguiller les déménageurs vers les bonnes pièces. Sa tâche a été rendue plus difficile par la très basse température du salon car la porte vers l'extérieur était majoritairement ouverte et la température n'a guère dépassé les -10°C aujourd'hui. Heureusement toutefois, nous avons été épargnés par la neige qui revient demain... La pauvre Catherine a eu donc eu les pieds endoloris à cause du froid toute la journée. De mon côté, je me suis chargé de stocker dans le vide sanitaire les cartons non prioritaires et notamment quelques dizaines de cartons de Playmobil, Légo et jeux de société. Heureusement que le vide sanitaire est propre et vaste, sinon nous serions encore plus envahis de cartons car la maison dispose de moins de pièces qu'à Jury.
Petit aperçu de ce qui pourrait s'apparenter à la décharge public de Munster mais qui ne représente que les emballages de protection de nos meubles :
Heureusement, ces emballages ont été évacués par les déménageurs. Il nous restera cependant à nous charger de tous les autres cartons et papier d'emballage divers qui représentent une quantité équivalente!
Grâce au soin que nous avons mis à Jury pour classer, empaqueter et repérer les affaires dans les cartons, nous parvenons à nous y retrouver sans trop de problème dans nos cloisons de cartons. Pour preuve, nous avons réussi ce soir à faire à manger, trouver des couverts non dépareillés et coucher les enfants dans leurs couettes. Cerise sur le gâteau, les garçons ont même réussi à trouver des doudous de rechange... C'est quand même bien de se dire qu'il y a une utilité à ces nombreuses journées fastidieuses de cet automne 2013... Par contre, il nous reste encore quelques journées difficiles pour tout vider, ranger et remonter des meubles. Allez, hauts les coeurs!
Notre organisation n'a toutefois pas été parfaite car nous sommes tombés sur un carton non identifié. Selon vous, que pouvait-il bien contenir?
mercredi 5 février 2014
Nouvelles fraîches
Nouvelle épisode de tempête de neige ce matin (l'avantage avec les épisodes neigeux, c'est que les températures remontent généralement au-dessus de -5°C!)
On vous laisse contempler (ou regarder avec effroi pour les frileuses), ces clichés matinaux.
Bon! On arrête les photos de neige pour quelques temps car nous avons compris par vos messages que les schtroumpfs de Lorraine commencent à baver d'envie devant ces étendues blanches. Nous anticipons également vos 2 semaines de vacances scolaires à venir pendant lesquelles nous allons devoir procéder à un block-out des communications depuis la France sous peine d'avoir des dépressions généralisées parmi nos 3 écoliers américains...
Avez-vous deviné de qui sont ces photos matinales? De Catherine bien sûr, qui est restée travailler à la maison étant données les conditions de route. Elle ne va pas se faire avoir une deuxième fois!
On vous laisse contempler (ou regarder avec effroi pour les frileuses), ces clichés matinaux.
Bon! On arrête les photos de neige pour quelques temps car nous avons compris par vos messages que les schtroumpfs de Lorraine commencent à baver d'envie devant ces étendues blanches. Nous anticipons également vos 2 semaines de vacances scolaires à venir pendant lesquelles nous allons devoir procéder à un block-out des communications depuis la France sous peine d'avoir des dépressions généralisées parmi nos 3 écoliers américains...
Avez-vous deviné de qui sont ces photos matinales? De Catherine bien sûr, qui est restée travailler à la maison étant données les conditions de route. Elle ne va pas se faire avoir une deuxième fois!
Carrières tuées dans l'oeuf
Préambule pour les copains Savoyards : le titre n'a rien à voir avec la fameuse position de ski du même nom. A ce propos, je ne peux résister à faire cette "sortie de piste" en citant la fameuse blague du skieur débutant Portuguais, un peu trop entreprenant qui dit à sa magnifique monitrice de ski, dès la 1ère descente : " tou schuss?" :-)
Revenons à nos moutons! Stéphanie, je te remercie pour tes encouragements dans ma carrière d'écrivain. Tes mots me vont droit au coeur. Pas comme mon instit' de primaire qui me pensait dyslexique tellement j'écrivais mal! C'est pas de ma faute si les "a" ressemblent aux "o" quand on écrit avec des moufles (ça c'est pour rajouter un peu de pathos au story-telling quand je serai interviewé par Oprah). A bien y réfléchir, c'est peu-être de là que vient ma dent contre les enseignants. Il s'en est fallu de peu pour que je ne devienne cereal killer (ça c'est pour l'allusion au "corn" de l'article précédent pour ceux qui auraient un peu de mal à suivre mes jeux de mots tirés par les fils du bonnet).
Je t'avoue que ta proposition est tentante. Surtout que pour les 180 pages, j'ai la technique depuis l'école, il suffit... d'écrire plus gros. Avec les tailles de police c'est encore plus simple. Non, je pense que le vrai frein à ma carrière d'écrivain reste pour l'instant l'assentiment de mon mécène qui préfère les dollars sonnants et trébuchants de Veolia plutôt que l'incertitude des revenus de ma plume. Et après, on dira que les filles ne sont pas matérialistes!
Se pose également la question du talent et de l'intérêt du lecteur. J'ai pu noter que les encouragements chaleureux que j'ai reçus proviennent majoritairement de nos fraîches lectrices de 35-45 ans (et quelques mois). Je crains, malheureusement, que leur engouement ne soit que le fruit du cliché de Shemar Moore (le pic d'oestrogènes mettant du temps à diffuser dans l'organisme). Messieurs, vous pourriez avoir au moins l'amabilité de me remercier pour la libido débridée de vos partenaires de "bêtes à 2 dos" au cours de ce mois de janvier 2014! En effet, je n'ai pas ressenti le même enthousiasme de la part de nos lecteurs masculins. Comme quoi, les hommes sont beaucoup plus cérébraux qu'ils n'y paraissent, Pamela n'ayant pas influencé leur jugement.
Pendant que nous évoquons les carrières avortées, je vous donne des nouvelles de la très jeune espoir de la luge française "Agatastrophe". J'ai en effet une bien triste nouvelle à vous annoncer car elle va changer de discipline après une descente très rafraîchissante pendant laquelle la manager Ukrainienne, qui croyait bien faire en freinant avec ses pieds, l'a aspergée de poudreuse tout le long. Puis, elle a eu sa dose quand le directeur technique, n'apercevant pas une anfractuosité du terrain, l'a malheureusement écrabouillé lors d'un retournement de luge!
Quant à ses frères, ils ont malheureusement raté l'avion, la fédé n'ayant pris que des billets aller pour les USA. Ce n'est que partie remise pour 2018 car ils ont trouvé une nouvelle piste d'entraînement. Celle-ci est bien plus raide mais petit problème : elle se termine parfois sur le goudron de la route d'accès si le directeur technique ne veille pas au grain en les arrêtant à la manière d'un quaterback des Seattle Seahawks!
Revenons à nos moutons! Stéphanie, je te remercie pour tes encouragements dans ma carrière d'écrivain. Tes mots me vont droit au coeur. Pas comme mon instit' de primaire qui me pensait dyslexique tellement j'écrivais mal! C'est pas de ma faute si les "a" ressemblent aux "o" quand on écrit avec des moufles (ça c'est pour rajouter un peu de pathos au story-telling quand je serai interviewé par Oprah). A bien y réfléchir, c'est peu-être de là que vient ma dent contre les enseignants. Il s'en est fallu de peu pour que je ne devienne cereal killer (ça c'est pour l'allusion au "corn" de l'article précédent pour ceux qui auraient un peu de mal à suivre mes jeux de mots tirés par les fils du bonnet).
Je t'avoue que ta proposition est tentante. Surtout que pour les 180 pages, j'ai la technique depuis l'école, il suffit... d'écrire plus gros. Avec les tailles de police c'est encore plus simple. Non, je pense que le vrai frein à ma carrière d'écrivain reste pour l'instant l'assentiment de mon mécène qui préfère les dollars sonnants et trébuchants de Veolia plutôt que l'incertitude des revenus de ma plume. Et après, on dira que les filles ne sont pas matérialistes!
Se pose également la question du talent et de l'intérêt du lecteur. J'ai pu noter que les encouragements chaleureux que j'ai reçus proviennent majoritairement de nos fraîches lectrices de 35-45 ans (et quelques mois). Je crains, malheureusement, que leur engouement ne soit que le fruit du cliché de Shemar Moore (le pic d'oestrogènes mettant du temps à diffuser dans l'organisme). Messieurs, vous pourriez avoir au moins l'amabilité de me remercier pour la libido débridée de vos partenaires de "bêtes à 2 dos" au cours de ce mois de janvier 2014! En effet, je n'ai pas ressenti le même enthousiasme de la part de nos lecteurs masculins. Comme quoi, les hommes sont beaucoup plus cérébraux qu'ils n'y paraissent, Pamela n'ayant pas influencé leur jugement.
Pendant que nous évoquons les carrières avortées, je vous donne des nouvelles de la très jeune espoir de la luge française "Agatastrophe". J'ai en effet une bien triste nouvelle à vous annoncer car elle va changer de discipline après une descente très rafraîchissante pendant laquelle la manager Ukrainienne, qui croyait bien faire en freinant avec ses pieds, l'a aspergée de poudreuse tout le long. Puis, elle a eu sa dose quand le directeur technique, n'apercevant pas une anfractuosité du terrain, l'a malheureusement écrabouillé lors d'un retournement de luge!
Quant à ses frères, ils ont malheureusement raté l'avion, la fédé n'ayant pris que des billets aller pour les USA. Ce n'est que partie remise pour 2018 car ils ont trouvé une nouvelle piste d'entraînement. Celle-ci est bien plus raide mais petit problème : elle se termine parfois sur le goudron de la route d'accès si le directeur technique ne veille pas au grain en les arrêtant à la manière d'un quaterback des Seattle Seahawks!
lundi 3 février 2014
Ready for Sochi!
Hier, dernière séance d'entraînement avant le décollage pour Sochi pour notre formidable duo de lugeurs français Laurel et Hardy.
Les deux athlètes sont à leur top niveau après un stage de perfectionnement technique en Amérique du Nord. Il est malheureux toutefois que leur manager, l'ex-lutteuse Ukrainienne Evgenia Catarineskaia, se soit trompée sur le choix de la destination. En effet, les champs du Midwest ne sont pas les plus appropriés pour travailler les virages en pente! La Oak Ridge Prairie sledding hill, point culminant du Lake County avec ses 30 pieds de hauteur "above corn field level", aura constitué un pis-aller. Heureusement que nos champions avaient usé leurs fonds de combinaison, et leurs mentons parfois, sur les pentes abruptes de Bramans.
De plus, nos meilleurs chances de médailles en chocolat pour Sochi, ont bien failli ne pas pouvoir s'entraîner du tout! Les éléments météo se sont ligués pour retarder la préparation despieds nickelés pros puisque leur matériel est resté bloqué au port de Chicago. Mais grâce au génie du directeur technique, ex-patineur artistique bulgare Dimitri Fabrissovich, des luges de substitution auront fait l'affaire : espèce de canoé en plastique sans frein pour la modique somme de $15 (précision visant à montrer aux contribuables français que leur argent n'est pas gâché même si c'est pour une moisson d'or!) et tapis plastique version "mille et une nuits" trouvé sur la piste d'entraînement.
En exclusivité et en toute confidentialité, ci-après le film de leurs derniers peaufinages...
Les deux athlètes sont à leur top niveau après un stage de perfectionnement technique en Amérique du Nord. Il est malheureux toutefois que leur manager, l'ex-lutteuse Ukrainienne Evgenia Catarineskaia, se soit trompée sur le choix de la destination. En effet, les champs du Midwest ne sont pas les plus appropriés pour travailler les virages en pente! La Oak Ridge Prairie sledding hill, point culminant du Lake County avec ses 30 pieds de hauteur "above corn field level", aura constitué un pis-aller. Heureusement que nos champions avaient usé leurs fonds de combinaison, et leurs mentons parfois, sur les pentes abruptes de Bramans.
De plus, nos meilleurs chances de médailles en chocolat pour Sochi, ont bien failli ne pas pouvoir s'entraîner du tout! Les éléments météo se sont ligués pour retarder la préparation des
En exclusivité et en toute confidentialité, ci-après le film de leurs derniers peaufinages...
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