Premières fêtes loin de France

Pour nous, cette année les fêtes pascales se terminent un jour plus tôt. Même si nous conservons le vendredi Saint férié (ici Good Friday), si cher aux Alsaciens et aux Mosellans, le lundi ne l'est malheureusement pas.
Nous avons eu une pointe de nostalgie en cette première fête loin de nos proches. Afin de pouvoir se raccrocher à certains repères, nous avons tout de même suivi un planning très traditionnel pour ce week-end Pascal. Tout d'abord, la toujours très attendue chasse aux oeufs laissés par le lièvre de Pâques.

Effectivement, en réponse à ton mail Céline M., je me demande tout autant que toi pourquoi c'est un lièvre dans le nord-est de la France. A force de fréquenter Catherine, je m'y suis habitué mais au début, c'est vrai que ça me faisait bizarre. Ici, nous avons effectivement un lièvre ou un lapin de garenne qui habite à l'arrière du terrain et que nous voyons régulièrement gambader dans la pelouse. Il a creusé un terrier dont nous avons bouché le seul trou visible au fond du jardin mais il a bien dû rigolé en revenant se promener chez nous dès le lendemain! Juste de quoi ruiner notre très timide envie de planter un potager. Espérons qu'il épargne le plan de chou "pédagogique", fourni par Mr Watt et planté par Alexis...

Commentaire explicatif concernant la photo précédente : si Catherine et moi donnons l'impression de faire une moue boudeuse, c'est parce que nous tentions d'expliquer à Alexis de ne pas mettre son doigt devant l'objectif (la preuve en image pour cette tête de mule de fils qui nous soutenait le contraire...)

Le programme de la matinée s'est ensuite poursuivi par une messe dans une église, Catholique cette fois. Mis à part le déroulement général de la messe, il n'y avait pas grand chose à voir avec la messe en France. L'église très vaste et très moderne était bondée. La cérémonie était très animée : chorale avec solistes, orgue, piano à queue, petit orchestre, chanteur-guitariste australien faisant danser les enfants sur une fausse guige irlandaise. Cependant, pas de quoi encore me donner envie de sacrifier tous mes dimanches matins mais un dangereux regain de foi chez Catherine, à surveiller...
Anecdote rigolote d'Agathe qui a demandé à Catherine après la communion : "Est-ce que tu as pas pris de la sauce, toi?" Et oui, à force de voir partout ici des chips ou des tortillas que l'on peut tremper dans toutes sortes de sauces, elle a pris le calice transparent, rempli de vin rouge pour un ramequin de sauce dans laquelle on pourrait tremper l'ostie.

Le repas n'avait pas grand chose de Pascal non plus puisque nous avons terminé le reste du très bon couscous que nous avait cuisiné vendredi soir, Kelly la collègue française de Catherine qui habite à moins d'1 km de chez nous.
Pour l'activité de l'après-midi, pas de balade digestive au terrain de jeu de Jury ou dans les vignes au-dessus de Wintzenheim cette année mais à la place, une nouvelle sortie dans l'un de nombreux parcs de ville de Munster avec ballon de basketball, gants, balle et battes de baseball.