La maison a tremblé sous les cavalcades endiablées des enfants, résonné des rires en cascades ... les adultes ont pu difficilement placer quelques phrases tellement nos enfants étaient dans l'urgence de rattraper ces mois de séparation!
4 mois qu'ils ne se sont pas vus mais ils se retrouvent comme si c'était hier :-)
Cela fait du bien à tous d'avoir des amis français à la maison...
lundi 28 avril 2014
Welcome to the Mother-Daughter Tea Party!
Rappelez-vous le début du mois de février: fraîchement débarqué de France, Fabrice amenait princesse Agathe à une Daddy-Daughter Dance Party. Ne voulant pas être en reste, j'ai tout de suite sauté sur l'occasion lorsque s' est présenté un autre évènement très américain à savoir la Mother-Daughter Tea Party.
J'avoue qu'en repensant à cette fameuse soirée de février, j'avais des sueurs froides dans le dos. Je repensais à la mine chafouine d'Agathe et à ses grosses larmes. Mais si... vous aussi vous vous rappelez ... allez, je vous donne un coup de main ...
J'espérais de tout coeur que cette fois-ci l'effet de surprise serait plus réussi. Et vous savez quoi ... PARI GAGNE!!!
C'est une petite fille guillerette qui a enfilé sa robe de gala pour aller goûter et bricoler avec sa maman. En arrivant au centre social de Munster où se déroulait la fête, nous avons choisi notre table et nos compagnes pour le temps d'un après-midi. Nous avons fait la connaissance de Gabriella et sa maman Irma ainsi que de Francesca et sa maman Samantha. C'est drôle car il se trouve que Fran et Sam habitent à 4 maisons de chez nous.
Agathe a eu le nez fin en choisissant notre table car nous avons passé un moment bien agréable. Les mamans ont plus papoté que travaillé preuve en est le support photo que nous devions décorer.
A votre avis, lequel est à qui?! Et pas de remarques faciles du style :"Tiens, je pensais que vous les filles saviez faire deux choses à la fois". Ca, c'est niet!
Les filles ... les petites ... ont bien travaillé: décoration du support photo, réalisations de bracelets, coloriage... Et nous avons pu emporter notre surplus de sequins brillants, paillettes, stickers pour la maison. Cela fait toujours le bonheur des enfants et le malheur des parents qui traquent toute particule ridiculement minuscule et négligemment abandonnée dans la maison au gré des envies...
Entre deux bricolages, Agathe et ses nouvelles copines dansaient ... à 3
Ou à 10 :-) ... cela marche aussi.
Comme son nom l'indique, notre party nous a également permis de consommer thé à volonté (déca pour les fillettes) et encas salés et sucrés. Un vrai régal ... jugez comme elles sont pressées!
J'avoue qu'en repensant à cette fameuse soirée de février, j'avais des sueurs froides dans le dos. Je repensais à la mine chafouine d'Agathe et à ses grosses larmes. Mais si... vous aussi vous vous rappelez ... allez, je vous donne un coup de main ...
J'espérais de tout coeur que cette fois-ci l'effet de surprise serait plus réussi. Et vous savez quoi ... PARI GAGNE!!!
C'est une petite fille guillerette qui a enfilé sa robe de gala pour aller goûter et bricoler avec sa maman. En arrivant au centre social de Munster où se déroulait la fête, nous avons choisi notre table et nos compagnes pour le temps d'un après-midi. Nous avons fait la connaissance de Gabriella et sa maman Irma ainsi que de Francesca et sa maman Samantha. C'est drôle car il se trouve que Fran et Sam habitent à 4 maisons de chez nous.
Agathe a eu le nez fin en choisissant notre table car nous avons passé un moment bien agréable. Les mamans ont plus papoté que travaillé preuve en est le support photo que nous devions décorer.
A votre avis, lequel est à qui?! Et pas de remarques faciles du style :"Tiens, je pensais que vous les filles saviez faire deux choses à la fois". Ca, c'est niet!
Les filles ... les petites ... ont bien travaillé: décoration du support photo, réalisations de bracelets, coloriage... Et nous avons pu emporter notre surplus de sequins brillants, paillettes, stickers pour la maison. Cela fait toujours le bonheur des enfants et le malheur des parents qui traquent toute particule ridiculement minuscule et négligemment abandonnée dans la maison au gré des envies...
Entre deux bricolages, Agathe et ses nouvelles copines dansaient ... à 3
Ou à 10 :-) ... cela marche aussi.
Comme son nom l'indique, notre party nous a également permis de consommer thé à volonté (déca pour les fillettes) et encas salés et sucrés. Un vrai régal ... jugez comme elles sont pressées!
Happy B-Day!
J'ai oublié de vous dire que le 22 avril dernier, nous avons souhaité un joyeux anniversaire à Catherine, le premier de la famille fêté outre-atlantique.
Malgré la distance, elle a reçu de nombreux messages de France qui lui ont fait chaud au coeur. La palme revenant bien-entendu à notre chère Céline avec un message à minuit une heure française, donc le 21 avril à 17h01 ici. L'avantage du décalage horaire, c'est que ça permet de bénéficier d'une marge de 7h de plus. Technique que nous avons déjà utilisée depuis notre arrivée aux USA, en retardataires habituels que nous sommes... De la même manière, nous avons déjà utilisé l'excuse fallacieuse du délai postal de une à deux semaines pour l'envoi de cadeaux en retard :-)
Notez : elle a encore du souffle ma vieille branche pour ces 3- ans!
Malgré la distance, elle a reçu de nombreux messages de France qui lui ont fait chaud au coeur. La palme revenant bien-entendu à notre chère Céline avec un message à minuit une heure française, donc le 21 avril à 17h01 ici. L'avantage du décalage horaire, c'est que ça permet de bénéficier d'une marge de 7h de plus. Technique que nous avons déjà utilisée depuis notre arrivée aux USA, en retardataires habituels que nous sommes... De la même manière, nous avons déjà utilisé l'excuse fallacieuse du délai postal de une à deux semaines pour l'envoi de cadeaux en retard :-)
Notez : elle a encore du souffle ma vieille branche pour ces 3- ans!
jeudi 24 avril 2014
Une histoire de ruminants
Après l'automobile et la casquette, le chewing gum est certainement l'un des accessoires que les américains arborent le plus fièrement. Ici, la fameuse gomme est machouillée à tout moment et sans vergogne : en classe, dans les commerces, à la messe... L'achat des smartphones a fait partie d'une des situations où la mastication de la fameuse gomme a quelque peu "choqué", au début, ma mentalité française. Le jeune vendeur de 25-30 ans a passé toute l'heure de nos démarches d'achat et d'ouverture de lignes à machouiller. Autre exemple dimanche dernier à l'église quand je me suis amusé à observer la famille de ruminants devant nous. Bien heureusement, la maman et son ado de fils ont quand même fait disparaître leurs chewing gums au moment d'aller communier.
Malheureusement, comme toute autre mauvaise habitude qu'il est beaucoup plus facile de prendre que de perdre, je me surprends de plus en plus souvent à machouiller. Je pense toutefois encore, pour l'instant, à interrompre ma mastication au moment de parler à mes interlocuteurs. Mais, il ne m'est pas toujours facile d'expliquer en anglais ce que je veux, par exemple à la postière, avec un chewing gum caché entre le bas de ma joue et ma gencive. Quoi qu'on en pense, l'américain, pour nous autres français, ne se prononce pas mieux avec un chewing gum dans la bouche. D'autant plus, que je ne veux pas risquer d'envoyer mon chewing gum au visage de cette pauvre postière en exécutant le toujours très technique "the", normalement prononcé avec le bout de la langue légèrement entre les dents. Une solution moins risquée pour conserver le chewing gum au chaud sous les molaires pourrait être d'utiliser le fameux "Ze" français mais je m'y refuse!
La relecture de cet article me fait dire qu'il nous faut désormais aller chercher le détail quasiment jusqu'au fond des amygdales pour pouvoir trouver des situations qui parviennent encore à nous surprendre aux Etats-Unis. Bien heureusement, il reste encore quelques cas de figure encore déconcertants. Le dernier en date remonte à avant-hier au magasin de meubles. Alors que je tapais la conversation avec le vendeur lors de l'achat d'un canapé, j'ai été amené à lui demander s'il était déjà allé en France. Le vendeur m'a alors répondu : "No, but you're not really Christians over there, are you?" Je me suis empressé de lui répondre que nous étions majoritairement Chrétiens et lui ai demandé de quelle religion il nous imaginait. Il m'a alors expliqué qu'il voulait dire que nous n'étions pas très croyants d'après ce qu'il avait entendu dire.
Je ne pensais tout de même pas que notre réputation de mécréants était un frein au développement du tourisme hexagonal!
Malheureusement, comme toute autre mauvaise habitude qu'il est beaucoup plus facile de prendre que de perdre, je me surprends de plus en plus souvent à machouiller. Je pense toutefois encore, pour l'instant, à interrompre ma mastication au moment de parler à mes interlocuteurs. Mais, il ne m'est pas toujours facile d'expliquer en anglais ce que je veux, par exemple à la postière, avec un chewing gum caché entre le bas de ma joue et ma gencive. Quoi qu'on en pense, l'américain, pour nous autres français, ne se prononce pas mieux avec un chewing gum dans la bouche. D'autant plus, que je ne veux pas risquer d'envoyer mon chewing gum au visage de cette pauvre postière en exécutant le toujours très technique "the", normalement prononcé avec le bout de la langue légèrement entre les dents. Une solution moins risquée pour conserver le chewing gum au chaud sous les molaires pourrait être d'utiliser le fameux "Ze" français mais je m'y refuse!
La relecture de cet article me fait dire qu'il nous faut désormais aller chercher le détail quasiment jusqu'au fond des amygdales pour pouvoir trouver des situations qui parviennent encore à nous surprendre aux Etats-Unis. Bien heureusement, il reste encore quelques cas de figure encore déconcertants. Le dernier en date remonte à avant-hier au magasin de meubles. Alors que je tapais la conversation avec le vendeur lors de l'achat d'un canapé, j'ai été amené à lui demander s'il était déjà allé en France. Le vendeur m'a alors répondu : "No, but you're not really Christians over there, are you?" Je me suis empressé de lui répondre que nous étions majoritairement Chrétiens et lui ai demandé de quelle religion il nous imaginait. Il m'a alors expliqué qu'il voulait dire que nous n'étions pas très croyants d'après ce qu'il avait entendu dire.
Je ne pensais tout de même pas que notre réputation de mécréants était un frein au développement du tourisme hexagonal!
dimanche 20 avril 2014
Première visite!!
Ouuuiiiii!!!
C'est l'effervescence à la maison car nous attendons notre première visite française : Téo et Arthur, les copains de Flo et Alex, arrivent dans 8 jours avec leur maman. On se croirait à Cap Canaveral car les garçons décomptent les jours et comptent bientôt s' attaquer aux heures! Ils planifient, imaginent les sorties, les jeux, ...
Un skype a été organisé hier pour régler les derniers détails. Alexis s' étonnait que les copains puissent manquer l'école pour venir nous rendre visite. Nous lui avons alors rappelé que leur voyage correspondait aux vacances de printemps en Lorraine, ce qui nous a valu le commentaire suivant :" quoi! Ils sont encore en vacances!" ... comme quoi, ils s' américanisent plus vite qu'on ne le croit :-D
Très optimistes, nous pensions que nos jeunes visiteurs pourraient accompagner les garçons à l'école pour découvrir l'enseignement made in USA. Hélas, ni la middle school ni l'elementary school n'ont accédé à notre demande principalement pour des raisons de sécurité et d'assurance. En revanche, la directrice de l'école élémentaire accepte que nos invités viennent après la classe. Alexis et Agathe pourront ainsi leur montrer l'école, leurs classes, la cafétéria ...C'est mieux que rien...
C'est l'effervescence à la maison car nous attendons notre première visite française : Téo et Arthur, les copains de Flo et Alex, arrivent dans 8 jours avec leur maman. On se croirait à Cap Canaveral car les garçons décomptent les jours et comptent bientôt s' attaquer aux heures! Ils planifient, imaginent les sorties, les jeux, ...
Un skype a été organisé hier pour régler les derniers détails. Alexis s' étonnait que les copains puissent manquer l'école pour venir nous rendre visite. Nous lui avons alors rappelé que leur voyage correspondait aux vacances de printemps en Lorraine, ce qui nous a valu le commentaire suivant :" quoi! Ils sont encore en vacances!" ... comme quoi, ils s' américanisent plus vite qu'on ne le croit :-D
Très optimistes, nous pensions que nos jeunes visiteurs pourraient accompagner les garçons à l'école pour découvrir l'enseignement made in USA. Hélas, ni la middle school ni l'elementary school n'ont accédé à notre demande principalement pour des raisons de sécurité et d'assurance. En revanche, la directrice de l'école élémentaire accepte que nos invités viennent après la classe. Alexis et Agathe pourront ainsi leur montrer l'école, leurs classes, la cafétéria ...C'est mieux que rien...
Le riquiqui oisillon fait son nid
Ce n'est pas toujours facile de savoir où les enfants en sont de leur intégration dans leur nouveau monde. Voilà encore un mois, je demandais à Agathe comment se passait sa journée à l'école. Sa réponse a été brève :" Je ne parle pas, je ne rigole pas, je ne m'amuse pas ..."
Gloups ... sueurs froides ... j'ai beau repensé à Laurence et Bart dont les enfants ne se souviennent plus de leurs premières semaines difficiles en Pennsylvanie, ma confiance vacille. Et ce ne sont pas mes collègues français, expatriés eux (= lycée français de Chicago), qui me rassurent lorsqu'ils nous trouvent épatants et courageux...
Mais le printemps nous a amené nos premières lueurs d'espoir. La soirée du Living Museum s'est poursuivie par les portes ouvertes de l'école élémentaire et j'ai pu ... ENFIN... rencontré Mrs G. l'institutrice d'Agathe. C'est une vraie crème très patiente et attentionnée. Elle trouve Agathe 'smart' et la compare à une éponge :-) Elle absorbe tout ce qui se passe autour d'elle, emmagasine les infos et participe même en classe ... quand la réponse ne nécessite qu'un mot! A la maison, elle nous offre parfois quelques mots en anglais avec un joli accent américain à nous faire pâlir de jalousie ou de découragement car pour Fabrice et moi, c'est trop tard : notre accent 'frenchy' est bien ancré.
Le WE dernier, Agathe était invitée a sa première 'birthday party' : direction le Moyen Orient pour une rencontre avec Jasmine et Aladdin.
Sa copine Naïla avait invité des copines de classe (+1 jeune homme inconnu au bataillon dixit Agathe) à une pièce de théâtre/comédie musicale sur le thème d'Aladin. Seul petit bemol, les filles l'avaient déjà vue avec leur classe, mais cela n'a pas eu l'air de les déranger ... elles ne se lassent pas des jolies robes et déguisements. En prime, elles ont eu droit à la jolie photo souvenir ... Agathe m'a au moins demandé 10 fois si je pouvais la prendre en photo ... bichette ...
Petite précision : j'ai moi aussi participé à cette fête d'anniversaire, car Agathe m'avait certifié qu'elle n'irait pas si je ne restais pas avec elle. J'ai ainsi pu constater à quel point elle est muette au milieu de ces petites filles... alors qu'elle est si bavarde à la maison!
Nouveau pas en avant hier: au parc de jeu, Agathe a rencontré sa copine Gianna. Pour la petite histoire, Gianna est un des premiers prénoms qu'Agathe a su retenir dans sa classe. Gianna est une copie conforme de la nôtre: longs cheveux bruns, langue bien pendue ... :-)
dernière d'une fatrie de 3 enfants, avec deux grands frères de 11 ans et demi et 9 ans...tiens donc...
Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'Agathe m'a demandé si elle pouvait aller jouer chez Gianna!!!! En deux temps trois mouvements, j'ai juste eu le temps de prendre les coordonnées de la maman de Gianna et de convenir d'une heure de 'récupération', les deux fillettes partaient bras dessus bras dessous.
... oui, de petites lueurs d'espoir s' allument enfin au bout du tunnel ...
Gloups ... sueurs froides ... j'ai beau repensé à Laurence et Bart dont les enfants ne se souviennent plus de leurs premières semaines difficiles en Pennsylvanie, ma confiance vacille. Et ce ne sont pas mes collègues français, expatriés eux (= lycée français de Chicago), qui me rassurent lorsqu'ils nous trouvent épatants et courageux...
Mais le printemps nous a amené nos premières lueurs d'espoir. La soirée du Living Museum s'est poursuivie par les portes ouvertes de l'école élémentaire et j'ai pu ... ENFIN... rencontré Mrs G. l'institutrice d'Agathe. C'est une vraie crème très patiente et attentionnée. Elle trouve Agathe 'smart' et la compare à une éponge :-) Elle absorbe tout ce qui se passe autour d'elle, emmagasine les infos et participe même en classe ... quand la réponse ne nécessite qu'un mot! A la maison, elle nous offre parfois quelques mots en anglais avec un joli accent américain à nous faire pâlir de jalousie ou de découragement car pour Fabrice et moi, c'est trop tard : notre accent 'frenchy' est bien ancré.
Le WE dernier, Agathe était invitée a sa première 'birthday party' : direction le Moyen Orient pour une rencontre avec Jasmine et Aladdin.
Sa copine Naïla avait invité des copines de classe (+1 jeune homme inconnu au bataillon dixit Agathe) à une pièce de théâtre/comédie musicale sur le thème d'Aladin. Seul petit bemol, les filles l'avaient déjà vue avec leur classe, mais cela n'a pas eu l'air de les déranger ... elles ne se lassent pas des jolies robes et déguisements. En prime, elles ont eu droit à la jolie photo souvenir ... Agathe m'a au moins demandé 10 fois si je pouvais la prendre en photo ... bichette ...
Petite précision : j'ai moi aussi participé à cette fête d'anniversaire, car Agathe m'avait certifié qu'elle n'irait pas si je ne restais pas avec elle. J'ai ainsi pu constater à quel point elle est muette au milieu de ces petites filles... alors qu'elle est si bavarde à la maison!
Nouveau pas en avant hier: au parc de jeu, Agathe a rencontré sa copine Gianna. Pour la petite histoire, Gianna est un des premiers prénoms qu'Agathe a su retenir dans sa classe. Gianna est une copie conforme de la nôtre: longs cheveux bruns, langue bien pendue ... :-)
dernière d'une fatrie de 3 enfants, avec deux grands frères de 11 ans et demi et 9 ans...tiens donc...
Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'Agathe m'a demandé si elle pouvait aller jouer chez Gianna!!!! En deux temps trois mouvements, j'ai juste eu le temps de prendre les coordonnées de la maman de Gianna et de convenir d'une heure de 'récupération', les deux fillettes partaient bras dessus bras dessous.
... oui, de petites lueurs d'espoir s' allument enfin au bout du tunnel ...
Premières fêtes loin de France
Pour nous, cette année les fêtes pascales se terminent un jour plus tôt. Même si nous conservons le vendredi Saint férié (ici Good Friday), si cher aux Alsaciens et aux Mosellans, le lundi ne l'est malheureusement pas.
Nous avons eu une pointe de nostalgie en cette première fête loin de nos proches. Afin de pouvoir se raccrocher à certains repères, nous avons tout de même suivi un planning très traditionnel pour ce week-end Pascal. Tout d'abord, la toujours très attendue chasse aux oeufs laissés par le lièvre de Pâques.
Effectivement, en réponse à ton mail Céline M., je me demande tout autant que toi pourquoi c'est un lièvre dans le nord-est de la France. A force de fréquenter Catherine, je m'y suis habitué mais au début, c'est vrai que ça me faisait bizarre. Ici, nous avons effectivement un lièvre ou un lapin de garenne qui habite à l'arrière du terrain et que nous voyons régulièrement gambader dans la pelouse. Il a creusé un terrier dont nous avons bouché le seul trou visible au fond du jardin mais il a bien dû rigolé en revenant se promener chez nous dès le lendemain! Juste de quoi ruiner notre très timide envie de planter un potager. Espérons qu'il épargne le plan de chou "pédagogique", fourni par Mr Watt et planté par Alexis...
Commentaire explicatif concernant la photo précédente : si Catherine et moi donnons l'impression de faire une moue boudeuse, c'est parce que nous tentions d'expliquer à Alexis de ne pas mettre son doigt devant l'objectif (la preuve en image pour cette tête de mule de fils qui nous soutenait le contraire...)
Le programme de la matinée s'est ensuite poursuivi par une messe dans une église, Catholique cette fois. Mis à part le déroulement général de la messe, il n'y avait pas grand chose à voir avec la messe en France. L'église très vaste et très moderne était bondée. La cérémonie était très animée : chorale avec solistes, orgue, piano à queue, petit orchestre, chanteur-guitariste australien faisant danser les enfants sur une fausse guige irlandaise. Cependant, pas de quoi encore me donner envie de sacrifier tous mes dimanches matins mais un dangereux regain de foi chez Catherine, à surveiller...
Anecdote rigolote d'Agathe qui a demandé à Catherine après la communion : "Est-ce que tu as pas pris de la sauce, toi?" Et oui, à force de voir partout ici des chips ou des tortillas que l'on peut tremper dans toutes sortes de sauces, elle a pris le calice transparent, rempli de vin rouge pour un ramequin de sauce dans laquelle on pourrait tremper l'ostie.
Le repas n'avait pas grand chose de Pascal non plus puisque nous avons terminé le reste du très bon couscous que nous avait cuisiné vendredi soir, Kelly la collègue française de Catherine qui habite à moins d'1 km de chez nous.
Pour l'activité de l'après-midi, pas de balade digestive au terrain de jeu de Jury ou dans les vignes au-dessus de Wintzenheim cette année mais à la place, une nouvelle sortie dans l'un de nombreux parcs de ville de Munster avec ballon de basketball, gants, balle et battes de baseball.
Nous avons eu une pointe de nostalgie en cette première fête loin de nos proches. Afin de pouvoir se raccrocher à certains repères, nous avons tout de même suivi un planning très traditionnel pour ce week-end Pascal. Tout d'abord, la toujours très attendue chasse aux oeufs laissés par le lièvre de Pâques.
Commentaire explicatif concernant la photo précédente : si Catherine et moi donnons l'impression de faire une moue boudeuse, c'est parce que nous tentions d'expliquer à Alexis de ne pas mettre son doigt devant l'objectif (la preuve en image pour cette tête de mule de fils qui nous soutenait le contraire...)
Le programme de la matinée s'est ensuite poursuivi par une messe dans une église, Catholique cette fois. Mis à part le déroulement général de la messe, il n'y avait pas grand chose à voir avec la messe en France. L'église très vaste et très moderne était bondée. La cérémonie était très animée : chorale avec solistes, orgue, piano à queue, petit orchestre, chanteur-guitariste australien faisant danser les enfants sur une fausse guige irlandaise. Cependant, pas de quoi encore me donner envie de sacrifier tous mes dimanches matins mais un dangereux regain de foi chez Catherine, à surveiller...
Anecdote rigolote d'Agathe qui a demandé à Catherine après la communion : "Est-ce que tu as pas pris de la sauce, toi?" Et oui, à force de voir partout ici des chips ou des tortillas que l'on peut tremper dans toutes sortes de sauces, elle a pris le calice transparent, rempli de vin rouge pour un ramequin de sauce dans laquelle on pourrait tremper l'ostie.
Le repas n'avait pas grand chose de Pascal non plus puisque nous avons terminé le reste du très bon couscous que nous avait cuisiné vendredi soir, Kelly la collègue française de Catherine qui habite à moins d'1 km de chez nous.
Pour l'activité de l'après-midi, pas de balade digestive au terrain de jeu de Jury ou dans les vignes au-dessus de Wintzenheim cette année mais à la place, une nouvelle sortie dans l'un de nombreux parcs de ville de Munster avec ballon de basketball, gants, balle et battes de baseball.
mercredi 16 avril 2014
Que du beau monde
Imaginez! Nous avons été conviés hier à une soirée en présence de :
- 1 Abraham Lincoln,
- 2 George Washington,
- 2 Queen Elizabeth II,
- 3 Michelle Obama,
- 1 Christophe Colomb
- 4 ou 5 Neil Armstrong
- 4 Amelia Earhart
....
- et heureusement, 1 seul Frédéric Auguste Bartholdi
Le Living Museum s'est avéré très instructif et divertissant pour les spectateurs que nous étions et un peu plus stressant pour les principaux protagonistes.
Après une présentation générale des personnages par thème sur l'estrade de la cafétéria, les presque 100 élèves de 3rd grade se sont répartis dans 2 grandes salles. Chaque personnage historique ou contemporain (notamment 1 Messi, 1 Bono et 1 Beckham) se tenait debout à côté de son panneau et lisait ou récitait aux visiteurs qui le souhaitaient son "speech" de présentation. Comme nous l'a expliqué Mr Watt en introduction, les personnages du Living Museum ne s'animaient que de 18h à 18h45 et lorsque l'on appuyait sur un bouton rouge "START" qui se trouvait à côté du personnage. Après 18h45, ils sont tous redevenus des personnages de cire inanimés.
Alexis, que vous aurez peut-être reconnu derrière sa barbe et moustache, a été un très bon Bartholdi.
La panoplie complète du concepteur de la statue de la liberté a consisté en :
- une belle chemise blanche,
- le veston + "jabot" de mariage de papa (ça sert finalement de conserver ces vieilleries),
- une veste noire de maman qui a fait office de redingote,
- un ensemble barbe + moustache,
- un haut-de-forme pour compenser le manque de cheveux actuel d'Alexis qui ne permet pas de reconstituer la coiffure du Bartholdi original.
Pour s'approcher encore plus du modèle, nous avions proposé à Alexis de poser ses lunettes mais il préfèrait nettement les garder pour pouvoir lire ses notes. Malgré cela, la ressemblance avec l'original n'est pas mal, non? Même regard visionnaire, tourné vers l'avenir...
- 1 Abraham Lincoln,
- 2 George Washington,
- 2 Queen Elizabeth II,
- 3 Michelle Obama,
- 1 Christophe Colomb
- 4 ou 5 Neil Armstrong
- 4 Amelia Earhart
....
- et heureusement, 1 seul Frédéric Auguste Bartholdi
Le Living Museum s'est avéré très instructif et divertissant pour les spectateurs que nous étions et un peu plus stressant pour les principaux protagonistes.
Après une présentation générale des personnages par thème sur l'estrade de la cafétéria, les presque 100 élèves de 3rd grade se sont répartis dans 2 grandes salles. Chaque personnage historique ou contemporain (notamment 1 Messi, 1 Bono et 1 Beckham) se tenait debout à côté de son panneau et lisait ou récitait aux visiteurs qui le souhaitaient son "speech" de présentation. Comme nous l'a expliqué Mr Watt en introduction, les personnages du Living Museum ne s'animaient que de 18h à 18h45 et lorsque l'on appuyait sur un bouton rouge "START" qui se trouvait à côté du personnage. Après 18h45, ils sont tous redevenus des personnages de cire inanimés.
Alexis, que vous aurez peut-être reconnu derrière sa barbe et moustache, a été un très bon Bartholdi.
La panoplie complète du concepteur de la statue de la liberté a consisté en :
- une belle chemise blanche,
- le veston + "jabot" de mariage de papa (ça sert finalement de conserver ces vieilleries),
- une veste noire de maman qui a fait office de redingote,
- un ensemble barbe + moustache,
- un haut-de-forme pour compenser le manque de cheveux actuel d'Alexis qui ne permet pas de reconstituer la coiffure du Bartholdi original.
Pour s'approcher encore plus du modèle, nous avions proposé à Alexis de poser ses lunettes mais il préfèrait nettement les garder pour pouvoir lire ses notes. Malgré cela, la ressemblance avec l'original n'est pas mal, non? Même regard visionnaire, tourné vers l'avenir...
mardi 15 avril 2014
Douche froide
Neige
Tu fis le bonheur des enfants quand en janvier tu t'annonças.
Ton grand manteau de février régala, bien sûr, le papa.
Quelle ne fut pas notre surprise quand en mars tu t'incrustas...
Le 15 avril te revoilà et pour sûr, ce coup-ci, tu nous agaças!
Hier soir :
Ce matin :
C'est donc sous 3-4 cm de neige légère et -2°C que nous entamons cette 3ème semaine du printemps. Remarques des deux petits au réveil après avoir jeté un oeil sur ce paysage hivernal :
Agathe : "OK... Y a plus de printemps."
Alexis : "J'y crois pas!"
Et dire que samedi, toute la famille mettait du coeur à l'ouvrage à nettoyer le jardin en shorts et T-shirts. Il faut dire qu'il faisait alors 24°C!
Parmi les autres activités estivales du week-end, il y avait eu le 3ème entraînement de baseball de la semaine d'Alexis (les choses sérieuses commencent pour Florent et lui le 23 avril avec le premier match).
Avec ces aléas météorologiques, je crois que ce soir, lors de l'entraînement de Flo, ça sera le bon moment pour essayer de lancer notre sport inventé le 6 janvier dernier : le snow ball (souvenez-vous...)
Tu fis le bonheur des enfants quand en janvier tu t'annonças.
Ton grand manteau de février régala, bien sûr, le papa.
Quelle ne fut pas notre surprise quand en mars tu t'incrustas...
Le 15 avril te revoilà et pour sûr, ce coup-ci, tu nous agaças!
Hier soir :
Ce matin :
C'est donc sous 3-4 cm de neige légère et -2°C que nous entamons cette 3ème semaine du printemps. Remarques des deux petits au réveil après avoir jeté un oeil sur ce paysage hivernal :
Agathe : "OK... Y a plus de printemps."
Alexis : "J'y crois pas!"
Et dire que samedi, toute la famille mettait du coeur à l'ouvrage à nettoyer le jardin en shorts et T-shirts. Il faut dire qu'il faisait alors 24°C!
Parmi les autres activités estivales du week-end, il y avait eu le 3ème entraînement de baseball de la semaine d'Alexis (les choses sérieuses commencent pour Florent et lui le 23 avril avec le premier match).
Avec ces aléas météorologiques, je crois que ce soir, lors de l'entraînement de Flo, ça sera le bon moment pour essayer de lancer notre sport inventé le 6 janvier dernier : le snow ball (souvenez-vous...)
vendredi 11 avril 2014
Fibre patriotique
Comment se fait-il, depuis notre installation sur le sol américain, que nous prenions tant à coeur les travaux manuels à réaliser à la maison? Pourquoi avons-nous le sentiment, alors qu'il ne s'agit que d'un "simple" exposé sur un personnage historique célèbre, que l'honneur de la Patrie est en jeu?
Peut-être quand même le syndrôme des immigrés, fraîchement débarqués, désireux de s'intégrer au mieux et de montrer aux autochtones ce que l'on sait aussi faire dans la vielle Europe. Ajoutez à cela, un passé français d'illustres artistes, scientifiques, architectes et vous comprendrez mieux pourquoi chaque veille de remise de travail manuel se transforme en état-major de la bataille de Iéna.
Alexis, encore lui (c'est finalement peut-être vrai qu'il n'y a que lui qui bosse dans cette maison...), effectue actuellement un travail sur un personnage célèbre dont la vie a été un exemple à suivre ou dont l'oeuvre a laissé un héritage important pour le monde. Son choix, judicieux, s'est porté sur BARTHOLDI, né en plus à COLMAR, ce qui ravit d'autant plus la fibre Alsacienne de sa maman.
Tout était planifié, le panneau étant à rendre lundi 14 avril et les préparatifs allaient donc bon train sous les ordres de l'architecte Frédéric Auguste ALEXIS.
quand patatras, Alexis est rentré hier soir de l'école en annonçant que Mr WATT trouvait qu'il serait préférable de rendre le panneau le lendemain...
Branle-bas de combat dans la maison VINCI où la Task Force s'est mise en route pour terminer le travail à temps. Car, pour ceux qui connaissent bien notre numéro 2, vous vous doutez qu'il était difficilement envisageable d'attendre le week-end pour finir le travail et le rendre lundi comme prévu...
Il a donc fallu de 16h à 17h, finir de récupérer sur internet les photos manquantes, taper les commentaires et les envoyer par mail à Catherine au travail. Celle-ci a dû imprimer les textes en différentes tailles de police et couleurs (forcément, nous n'avions pas eu le temps de faire les essais avant).
Pendant qu'Alexis commençait à découper les premières photos que Catherine avait déjà imprimées en début de semaine, j'aidais Agathe à faire ses devoirs pendant que Florent se préparait pour le baseball qui débutait à 18h.
De 18h à 19h15, activités de plein air au parc pendant l'entraînement de Florent. Puis, nous avons récupéré Catherine, qui rentrée à la maison, poursuivait le découpage des textes et photos. Repas de 19h30 à 20h30 à Pizza Hut : solution de facilité car avec ce changement de programme, j'ai été un peu perturbé dans ma préparation de repas.
21h-22h00 : atelier "mise en place, collage" pour Catherine et moi.
Il m'a fallu ensuite, près d'une demi-heure pour trouver sur internet une citation célèbre de l'artiste. Un peu taiseux finalement le père BARTHOLDI! A force de chercher, j'avais proposé à Catherine d'en inventer une pour lui (de toute façon, déjà pour le français que je suis, je n'en comprends souvent pas la moitié de ces citations d'hommes célèbres, alors pour des américains qui ne comprennent pas le français, l'imposture aurait pu passer comme une lettre à la poste). Mais Catherine trop alsacienne et donc trop honnête a refusé. Heureusement, en remerciant Abdel, étudiant en 1ère année d'histoire à Arras, et son très bon exposé sur la statue du Lion de Belfort (http://persodid.pagesperso-orange.fr/expolion.htm), je suis tombé sur cette citation du sculpteur, qui magnifiquement calligraphiée par Catherine, est du plus bel effet :
"Je suis obligé d'apporter tous mes efforts, l'oeuvre est trop importante pour ne pas avoir une influence sur l'avenir."
Avouez que ça en jette et que l'honneur de la France est sauf.
A bien y réfléchir, j'espère qu'Abdel n'a pas utilisé le même stratagème que celui que j'avais envisagé...
Peut-être quand même le syndrôme des immigrés, fraîchement débarqués, désireux de s'intégrer au mieux et de montrer aux autochtones ce que l'on sait aussi faire dans la vielle Europe. Ajoutez à cela, un passé français d'illustres artistes, scientifiques, architectes et vous comprendrez mieux pourquoi chaque veille de remise de travail manuel se transforme en état-major de la bataille de Iéna.
Alexis, encore lui (c'est finalement peut-être vrai qu'il n'y a que lui qui bosse dans cette maison...), effectue actuellement un travail sur un personnage célèbre dont la vie a été un exemple à suivre ou dont l'oeuvre a laissé un héritage important pour le monde. Son choix, judicieux, s'est porté sur BARTHOLDI, né en plus à COLMAR, ce qui ravit d'autant plus la fibre Alsacienne de sa maman.
Tout était planifié, le panneau étant à rendre lundi 14 avril et les préparatifs allaient donc bon train sous les ordres de l'architecte Frédéric Auguste ALEXIS.
quand patatras, Alexis est rentré hier soir de l'école en annonçant que Mr WATT trouvait qu'il serait préférable de rendre le panneau le lendemain...
Branle-bas de combat dans la maison VINCI où la Task Force s'est mise en route pour terminer le travail à temps. Car, pour ceux qui connaissent bien notre numéro 2, vous vous doutez qu'il était difficilement envisageable d'attendre le week-end pour finir le travail et le rendre lundi comme prévu...
Il a donc fallu de 16h à 17h, finir de récupérer sur internet les photos manquantes, taper les commentaires et les envoyer par mail à Catherine au travail. Celle-ci a dû imprimer les textes en différentes tailles de police et couleurs (forcément, nous n'avions pas eu le temps de faire les essais avant).
Pendant qu'Alexis commençait à découper les premières photos que Catherine avait déjà imprimées en début de semaine, j'aidais Agathe à faire ses devoirs pendant que Florent se préparait pour le baseball qui débutait à 18h.
De 18h à 19h15, activités de plein air au parc pendant l'entraînement de Florent. Puis, nous avons récupéré Catherine, qui rentrée à la maison, poursuivait le découpage des textes et photos. Repas de 19h30 à 20h30 à Pizza Hut : solution de facilité car avec ce changement de programme, j'ai été un peu perturbé dans ma préparation de repas.
21h-22h00 : atelier "mise en place, collage" pour Catherine et moi.
Il m'a fallu ensuite, près d'une demi-heure pour trouver sur internet une citation célèbre de l'artiste. Un peu taiseux finalement le père BARTHOLDI! A force de chercher, j'avais proposé à Catherine d'en inventer une pour lui (de toute façon, déjà pour le français que je suis, je n'en comprends souvent pas la moitié de ces citations d'hommes célèbres, alors pour des américains qui ne comprennent pas le français, l'imposture aurait pu passer comme une lettre à la poste). Mais Catherine trop alsacienne et donc trop honnête a refusé. Heureusement, en remerciant Abdel, étudiant en 1ère année d'histoire à Arras, et son très bon exposé sur la statue du Lion de Belfort (http://persodid.pagesperso-orange.fr/expolion.htm), je suis tombé sur cette citation du sculpteur, qui magnifiquement calligraphiée par Catherine, est du plus bel effet :
"Je suis obligé d'apporter tous mes efforts, l'oeuvre est trop importante pour ne pas avoir une influence sur l'avenir."
Avouez que ça en jette et que l'honneur de la France est sauf.
A bien y réfléchir, j'espère qu'Abdel n'a pas utilisé le même stratagème que celui que j'avais envisagé...
mercredi 9 avril 2014
Marathon boy
Et bien voilà, Alexis vient de terminer second de son premier marathon...
de multiplications!
Depuis plusieurs semaines, Mr Watt leur fait faire des petits tests de multiplication plusieurs fois par semaine. Il s'agit d'effectuer 40 multiplications en 2 ou 3 minutes. La difficulté est allée croissante au fur et à mesure des tests.
Pour pimenter l'exercice, Mr Watt donnait parfois un handicap de quelques secondes au démarrage aux meilleurs élèves dont le "petit bolide de Mécleuves". Résultat des courses, une place de deuxième bien méritée et célébrée en classe par une petite cérémonie avec remise d'une mini-coupe et de cadeaux-gadgets.
Bon, la prochaine fois il vise la première place car il a eu un ou deux ratés au début lorsqu'il était encore un peu stressé par le chronométrage. Forcément, à l'école chez les "Vinci-Hinterlang", l'essentiel n'est pas de participer mais de gagner...
Pour occuper également les longues soirées d'hiver et de printemps du nord-ouest Indiana, Mr Watt a également inscrit ses élèves à un programme facultatif, mais très conseillé d'exercices de multiplication sur Internet. Cela s'appelle Xtramath et cela permet d'apprendre (ou de réviser...) les tables de multiplication de manière progressive et "ludique" en étant chronométré ou en faisant la course avec un enseignant virtuel.
Pour ceux que ça intéresse, c'est gratuit et l'adresse est : http://xtramath.org. Pour les enseignants, cela leur permet d'avoir accès à l'avancement de l'apprentissage des tables de chaque élève.
PS: Paul, Maëlle, Adèle, Thomas... ne me remerciez pas d'avoir donné ce bon tuyau à maman et papa! Comme le dirait tout adulte, tortionnaire d'enfants qui se respecte : c'est pour votre bien :-(
de multiplications!
Depuis plusieurs semaines, Mr Watt leur fait faire des petits tests de multiplication plusieurs fois par semaine. Il s'agit d'effectuer 40 multiplications en 2 ou 3 minutes. La difficulté est allée croissante au fur et à mesure des tests.
Pour pimenter l'exercice, Mr Watt donnait parfois un handicap de quelques secondes au démarrage aux meilleurs élèves dont le "petit bolide de Mécleuves". Résultat des courses, une place de deuxième bien méritée et célébrée en classe par une petite cérémonie avec remise d'une mini-coupe et de cadeaux-gadgets.
Bon, la prochaine fois il vise la première place car il a eu un ou deux ratés au début lorsqu'il était encore un peu stressé par le chronométrage. Forcément, à l'école chez les "Vinci-Hinterlang", l'essentiel n'est pas de participer mais de gagner...
Pour occuper également les longues soirées d'hiver et de printemps du nord-ouest Indiana, Mr Watt a également inscrit ses élèves à un programme facultatif, mais très conseillé d'exercices de multiplication sur Internet. Cela s'appelle Xtramath et cela permet d'apprendre (ou de réviser...) les tables de multiplication de manière progressive et "ludique" en étant chronométré ou en faisant la course avec un enseignant virtuel.
Pour ceux que ça intéresse, c'est gratuit et l'adresse est : http://xtramath.org. Pour les enseignants, cela leur permet d'avoir accès à l'avancement de l'apprentissage des tables de chaque élève.
PS: Paul, Maëlle, Adèle, Thomas... ne me remerciez pas d'avoir donné ce bon tuyau à maman et papa! Comme le dirait tout adulte, tortionnaire d'enfants qui se respecte : c'est pour votre bien :-(
lundi 7 avril 2014
Every day life
American bad habits:
- gigantic 1 gallon (3,8L) ice-cream pots.
No, no, you're not at the Paintings' aisle! Luckily, we haven't adopted this bad habit yet. For the moment, we haven't gone over 30oz pots :-). But who knows...
- motorized shopping carts.
Many Americans use these carts when shopping. This is a good help for older or obese customers who really need them but unfortunately, it would often be a good thing if the users walk rather than take these vehicles...
Retail store's SUPER HERO
Some of you may not know the new Marvel super-hero "Grocery Man". In every day's life, he's like you and me. But when he's shopping at Meijer during day hours, he becomes a super-hero for the elderly women who are shopping. He grabs groceries on the shelves, too high to be reached by grand-mothers.
Unfortunately for him, there ain't any Nicole Kidman or Anne Hathaway in the stores at this time of the day... On the other hand, I'm not sure Nicole Kidman (1,79m) or Anne Hathaway (1,73m) would need our super-hero's (1,75m) help...
- gigantic 1 gallon (3,8L) ice-cream pots.
- motorized shopping carts.
Retail store's SUPER HERO
Some of you may not know the new Marvel super-hero "Grocery Man". In every day's life, he's like you and me. But when he's shopping at Meijer during day hours, he becomes a super-hero for the elderly women who are shopping. He grabs groceries on the shelves, too high to be reached by grand-mothers.
Unfortunately for him, there ain't any Nicole Kidman or Anne Hathaway in the stores at this time of the day... On the other hand, I'm not sure Nicole Kidman (1,79m) or Anne Hathaway (1,73m) would need our super-hero's (1,75m) help...
Baseball
Ça y est, les Frenchies made in Jury s'américanisent. L'activité sportive des garçons, prolongée en famille le week-end est maintenant le baseball.
Le premier à avoir commencé sa carrière "professionnelle" chez les 8-11 ans a été Florent vendredi soir. Forcément, il se retrouve avec des plus jeunes que lui car tous les gamins du coin font ça avec leur papa depuis qu'ils sont en âge de mettre des baskets et débutent en club dès 5 ans. Pour son premier entraînement, nous avons eu droit à du vent, 3°C et... quelques petits flocons de neige.
Alexis (casquette rouge "RF" pour République Française sur la tête et T-shirt bleu clair "Moselle 2013" sur les épaules) a eu 1 entraînement samedi et dimanche de 15h15 à 16h45. On espère toutefois que son coach ne va pas conserver ce créneau toute la saison car ça bloque pas mal le week-end pour toute autre activité. Cependant, nous avons découvert que la saison de baseball ne dure pas très longtemps puisqu'elle se termine aux environs de la fête nationale, le 4 juillet. Les activités des enfants ne durent pas très longtemps ici ; en moyenne 3 mois, et les enfants enchaînent des sports différents chaque trimestre. Voici les activités exercées par les garçons en fonction des saisons :
- printemps : soccer ou baseball
- été : american football ou autre (ça sera "autre" pour les notres car, étant donnée leur stature de sandwich SNCF héritée de leur papa, nous ne voulons pas qu'ils finissent en "french ham" dans une mêlée de "hamburgers américains" élevés aux hormones!)
- automne : basketball
- hiver : hockey ou natation
L'enchaînement des activités peut s'avérer sympa si ce n'est le prix de chaque activité : $150 à $200 chacune en moyenne!
Pour Agathe, ça sera certainement danse + gym mais là encore, le prix n'est pas donné car il faut compter $90 à $100 par mois pour 1h30 par semaine...
En tout cas, pour des débutants en baseball, les garçons ne se débrouillent plutôt pas mal. Surtout que ça n'est pas évident de rattraper une balle dure comme du bois avec la main gauche engoncée dans une espèce de manique de cuisine, rigide! Je pense qu'ils rattraperont leur retard, une fois acquis les fondamentaux techniques comme par exemple le lancer de la balle
- Etape 1 : tenir la balle entre 3 ou 4 doigts de manière à entourer, entre le pouce et l'index, le "horse-shoe" que fait la couture de la balle
- Etape 2 : lever le bras et tourner le poignet de manière à orienter la balle vers l'arrière
- Etape 3 : lever un peu la jambe gauche (pour les droitiers) avant de la projeter vers la direction souhaitée au moment de lancer la balle comme une brute.
Les premiers entraînements sont aussi l'occasion de s'accoutumer au jargon du baseball et en particulier aux consignes données par le coach en cours de match. Par exemple :
- go through : courir, traverser la base mais ne pas aller à la base suivante
- go round : courir, passer la base et attendre aux aguets à 2 ou 3 pas de la base la consigne suivante du coach (soit "go back", soit "go the next base")
- go back : quand c'est hurlé, cela se traduirait par : magne-toi de ramener ta fraise à la base que tu viens de passer!
Tout ça pour vous dire, qu'à force d'assister aux heures d'entraînement de nos deux apprentis joueurs, Catherine et moi allons développer une certaine expertise dans le coaching du baseball...
Le premier à avoir commencé sa carrière "professionnelle" chez les 8-11 ans a été Florent vendredi soir. Forcément, il se retrouve avec des plus jeunes que lui car tous les gamins du coin font ça avec leur papa depuis qu'ils sont en âge de mettre des baskets et débutent en club dès 5 ans. Pour son premier entraînement, nous avons eu droit à du vent, 3°C et... quelques petits flocons de neige.
- printemps : soccer ou baseball
- été : american football ou autre (ça sera "autre" pour les notres car, étant donnée leur stature de sandwich SNCF héritée de leur papa, nous ne voulons pas qu'ils finissent en "french ham" dans une mêlée de "hamburgers américains" élevés aux hormones!)
- automne : basketball
- hiver : hockey ou natation
L'enchaînement des activités peut s'avérer sympa si ce n'est le prix de chaque activité : $150 à $200 chacune en moyenne!
Pour Agathe, ça sera certainement danse + gym mais là encore, le prix n'est pas donné car il faut compter $90 à $100 par mois pour 1h30 par semaine...
- Etape 1 : tenir la balle entre 3 ou 4 doigts de manière à entourer, entre le pouce et l'index, le "horse-shoe" que fait la couture de la balle
- Etape 2 : lever le bras et tourner le poignet de manière à orienter la balle vers l'arrière
- Etape 3 : lever un peu la jambe gauche (pour les droitiers) avant de la projeter vers la direction souhaitée au moment de lancer la balle comme une brute.
Les premiers entraînements sont aussi l'occasion de s'accoutumer au jargon du baseball et en particulier aux consignes données par le coach en cours de match. Par exemple :
- go through : courir, traverser la base mais ne pas aller à la base suivante
- go round : courir, passer la base et attendre aux aguets à 2 ou 3 pas de la base la consigne suivante du coach (soit "go back", soit "go the next base")
- go back : quand c'est hurlé, cela se traduirait par : magne-toi de ramener ta fraise à la base que tu viens de passer!
Tout ça pour vous dire, qu'à force d'assister aux heures d'entraînement de nos deux apprentis joueurs, Catherine et moi allons développer une certaine expertise dans le coaching du baseball...
vendredi 4 avril 2014
Actualités internationales
FRANCE
Le Premier Ministre se félicite d'avoir choisi un gouvernement "resserré".
Mais heureusement que le Président ne lui a demandé d'intégrer qu'une seule de ses ex sinon nous aurions plutôt eu droit à un gouvernement "collé-serré".
ETATS-UNIS
Après la trop nouvelle et malheureuse tuerie de la base militaire de Fort Hood, OBAMA doit très certainement commencer à envisager une intervention extérieure en Syrie ou en Crimée. Ses Boys y seront plus à l'abri que sur les bases américaines...
TURQUIE
Très bon dessin de presse de Chappatte que vous avez peut-être déjà vu.
Le Premier Ministre se félicite d'avoir choisi un gouvernement "resserré".
Mais heureusement que le Président ne lui a demandé d'intégrer qu'une seule de ses ex sinon nous aurions plutôt eu droit à un gouvernement "collé-serré".
ETATS-UNIS
Après la trop nouvelle et malheureuse tuerie de la base militaire de Fort Hood, OBAMA doit très certainement commencer à envisager une intervention extérieure en Syrie ou en Crimée. Ses Boys y seront plus à l'abri que sur les bases américaines...
TURQUIE
Très bon dessin de presse de Chappatte que vous avez peut-être déjà vu.
jeudi 3 avril 2014
American dream
Cet article est dédié à tous ceux qui nous imaginent, aventuriers, libres de toutes contraintes et chevauchant nos mustangs sur les plaines de notre ranch du Kentucky!
Programme des activités de ce matin :
- 7h30 : accompagner Florent à son arrêt de bus avec un parapluie car il pleut comme vache qui pisse. Et bien sûr, comme tout ado qui se respecte, Monsieur ne va pas aller au collège avec un parapluie ou encore pire un K-Way ; ça fait ringard! Le summum, c'est qu'en plus, c'est moi qui doit prendre le parapluie Mickey et lui le parapluie adulte uni parce que sinon "c'est trop la honte" sur le trottoir.
- 7h30-8h30 : préparation des petits
- 8h30-9h30 : tâches ménagères diverses avec notamment lavage de linge.
Nous avons effectivement un petit souci de machine à laver. Même si les cycles des machines sont exceptionnellement rapides aux USA (15 à 20 min pour un lavage, rinçage, essorage complet), l'efficacité de notre machine nous laisse perplexe, à moins peut-être qu'il s'agisse d'un nouvel appareil à incruster les taches.
La preuve en image ci-après.
Etape 1 : Short de Florent après lavage en machine (si, si nous avons pu sortir une fois les shorts depuis la venue du printemps)
Etape 2 : Short de Florent suite à lavage à la main après Etape 1!
- 9h30-10h30 : pause café-article blog. La pause aurait une autre saveur si je pouvais la partager en bavardant avec mes copines du café-klatsch mais le décalage horaire rend cela un peu compliqué. Et puis alors, la production d'articles du blog en prendrait un sacré coup!
- 10h30-11h : préparation d'un Tiramisu car on est invité demain soir. Désolé pour le manque d'originalité mais, au niveau desserts, je suis assez limité. Je vous raconterai à l'occasion (ou reraconterai pour ceux que j'ai déjà bassinés avec cette histoire), ma terrible expérience de pâtissier à l'adolescence avec des sablés qui se sont transformés en biscuits pour ration de combat.
Au passage : j'ai réussi à trouver les biscuits à la cuillère (lady fingers) au supermarché dans le rayon "Italien". Cocorico Savoyard : les biscuits s'appellent Biscotti Savoiardi.
- 11h-... : prospection pour une nouvelle machine à laver.
PS : j'ai aussi oublié de vous dire, qu'au cours de ce début de matinée, j'ai failli rester coincé dehors sans clé ni téléphone alors que j'enlevais des feuilles mortes bouchant un écoulement dans les escaliers à l'arrière de la maison. Je viens de découvrir que la double porte en plastique est particulièrement dure à ouvrir. Mais, pas bête, la deuxième fois pour la photo j'ai mis une cale!
Cette dernière péripétie me fait penser à la fois où Catherine (qui va me tuer pour cette anecdote...) m'a appelé avec son portable depuis les toilettes du bas pour lui ouvrir la porte qui a tendance à bloquer (la porte, pas Catherine bien sûr). Cela s'est passé le jour de la livraison du container et elle ne pouvait décemment pas, avec des déménageurs plein la maison, laisser la porte entreouverte ni hurler du bas de la maison :"Fabrice, tu peux me libérer des chiottes STP!"
Alors, il vous fait pas rêver le John Wayne!
Programme des activités de ce matin :
- 7h30 : accompagner Florent à son arrêt de bus avec un parapluie car il pleut comme vache qui pisse. Et bien sûr, comme tout ado qui se respecte, Monsieur ne va pas aller au collège avec un parapluie ou encore pire un K-Way ; ça fait ringard! Le summum, c'est qu'en plus, c'est moi qui doit prendre le parapluie Mickey et lui le parapluie adulte uni parce que sinon "c'est trop la honte" sur le trottoir.
- 7h30-8h30 : préparation des petits
- 8h30-9h30 : tâches ménagères diverses avec notamment lavage de linge.
Nous avons effectivement un petit souci de machine à laver. Même si les cycles des machines sont exceptionnellement rapides aux USA (15 à 20 min pour un lavage, rinçage, essorage complet), l'efficacité de notre machine nous laisse perplexe, à moins peut-être qu'il s'agisse d'un nouvel appareil à incruster les taches.
La preuve en image ci-après.
Etape 1 : Short de Florent après lavage en machine (si, si nous avons pu sortir une fois les shorts depuis la venue du printemps)
Etape 2 : Short de Florent suite à lavage à la main après Etape 1!
- 9h30-10h30 : pause café-article blog. La pause aurait une autre saveur si je pouvais la partager en bavardant avec mes copines du café-klatsch mais le décalage horaire rend cela un peu compliqué. Et puis alors, la production d'articles du blog en prendrait un sacré coup!
- 10h30-11h : préparation d'un Tiramisu car on est invité demain soir. Désolé pour le manque d'originalité mais, au niveau desserts, je suis assez limité. Je vous raconterai à l'occasion (ou reraconterai pour ceux que j'ai déjà bassinés avec cette histoire), ma terrible expérience de pâtissier à l'adolescence avec des sablés qui se sont transformés en biscuits pour ration de combat.
Au passage : j'ai réussi à trouver les biscuits à la cuillère (lady fingers) au supermarché dans le rayon "Italien". Cocorico Savoyard : les biscuits s'appellent Biscotti Savoiardi.
- 11h-... : prospection pour une nouvelle machine à laver.
PS : j'ai aussi oublié de vous dire, qu'au cours de ce début de matinée, j'ai failli rester coincé dehors sans clé ni téléphone alors que j'enlevais des feuilles mortes bouchant un écoulement dans les escaliers à l'arrière de la maison. Je viens de découvrir que la double porte en plastique est particulièrement dure à ouvrir. Mais, pas bête, la deuxième fois pour la photo j'ai mis une cale!
Cette dernière péripétie me fait penser à la fois où Catherine (qui va me tuer pour cette anecdote...) m'a appelé avec son portable depuis les toilettes du bas pour lui ouvrir la porte qui a tendance à bloquer (la porte, pas Catherine bien sûr). Cela s'est passé le jour de la livraison du container et elle ne pouvait décemment pas, avec des déménageurs plein la maison, laisser la porte entreouverte ni hurler du bas de la maison :"Fabrice, tu peux me libérer des chiottes STP!"
Alors, il vous fait pas rêver le John Wayne!
mercredi 2 avril 2014
Rapport d'étonnement
Certaines entreprises demandent à leurs nouveaux salariés de rédiger, quelques mois après leur embauche, un rapport d'étonnement. Il s'agit de lister toutes les habitudes, les pratiques ou les évènements propres à l'entreprise qui les ont étonnés depuis leur arrivée.
Après plus de 3 mois passés aux USA, je me suis dit qu'il est temps de coucher sur le papier les derniers détails et anecdotes de notre rapport d'étonnement (mais pas la fin du blog, rassurez-vous!). En effet, les semaines passant, l'habitude rend de plus en plus difficile de trouver des sujets qui nous surprennent, nous choquent ou nous amusent. Prenez l'exemple des voitures : le Dodge Grand Caravan que nous trouvions si grand à nos débuts (et pour preuve, volume utile maximal de 148 ft3 pour le Dodge contre 100 ft3 pour le Renault Espace!) ne nous parait plus immense du tout. Notre acclimatation allant tellement bon train, nous en serions presque à envisager un de ces pick-up gigantesques, surélevés avec 2 rangées de sièges + un immense plateau à l'arrière alors que nous trouvions ces engins, il y a quelques mois, "acadabrantesques" tellement ils sont encombrants...
C'est donc pour cette raison, avant qu'il ne soit trop tard, que je vais vous raconter quelques anecdotes collectées depuis notre arrivée et qui ont parfois conduit à des scènes cocasses.
Une des premières choses qui nous ont surpris aux Etats-Unis est l'absence de contact des américains pour se saluer. La poignée de main n'est pas du tout pratiquée hormis pour la toute première rencontre avec une personne. La bise quotidienne est, bien entendu, encore moins de rigueur. Cela a engendré quelques scènes marrantes, notamment en octobre, au cours des quelques jours passés avec la femme, agent immobilier, qui nous a aidé dans nos recherches. Catherine et moi avions tendance le matin à nous avancer vers elle, pour nous arrêter à mi-chemin, un peu statiques et ne sachant pas comment terminer la salutation. Il y avait donc un temps mort, un peu gênant avec la sensation d'inachevé.
Le secteur automobile nous a également permis de connaitre des situations assez cocasses.
Tout d'abord, il y a eu la découverte des stations-service sans sens de circulation, où chacun peut accéder à sa pompe dans le sens qu'il veut. Cela donne parfois un sacré bazar avec des voitures engagées à une même pompe dans 2 sens différents et donc un ballet de voitures reculant, manoeuvrant ou faisant demi-tour pour repartir. Je crains que ce genre de situation aurait tôt fait de dégénérer en échange de baffes en France, car il arrive souvent de se faire coincer par des véhicules garés dans le même sens que soi derrière, mais en sens opposé devant! Le respect de l'ordre d'arrivée (identique aux croisements où les quatre voies ont un Stop) étant plutôt bien respecté, les situations se démêlent généralement sans anicroches.
Autre particularité liée aux stations-service, les flexibles des pistolets des pompes ne permettent pas de faire le tour du véhicule (ceci explique certainement pourquoi il est donc permis d'accéder à la pompe par le sens que l'on veut). Je me suis donc retrouvé, lors d'un de nos premiers pleins, garé du côté de la pompe opposé à mon réservoir. Après avoir, en vain, rapproché la voiture au maximum de la pompe et tiré comme un beau diable sur le pistolet, j'ai ensuite essayé de garer la voiture en biais pour gagner de la distance. Mais là encore, j'ai fait chou-blanc, et après une scène digne de Mr Bean, je me suis résolu à faire demi-tour avec la voiture...
Encore un exemple de particularité qui ont bien failli me faire commettre une grosse boulette. Lors de la prospection pour l'achat des voitures, je me suis retrouvé à comparer les consommations en essence des modèles. La consommation aux USA est donnée en Mpg (miles parcourus par gallon d'essence consommé). Il m'a fallu un peu de temps pour percuter, à la lecture des fiches techniques des voitures, que le raisonnement est inversé par rapport à nos consos françaises où l'on s'intéresse à un nombre de litres consommés pour 100 km parcouru. En France, on recherche donc le plus petit rapport L/100km alors qu'aux USA, il faut rechercher le plus grand Mpg. Je trouvais ça quand même bizarre que les grosses berlines de plus de 3,6L de cylindrée consomment moins que les petites japonaises d'1,4L mais va savoir avec ces boites automatiques...
D'ailleurs, en parlant des boites auto, elles ont également donné droit à des épisodes marrants mais qui auraient pu engendrer des situations plus embêtantes :
- lors de notre voyage de découverte du mois d'octobre, il semble, avec du recul, que nous ayons mal utilisé la boite auto de la Toyota. Nous venons de découvrir que les boites disposent d'un mode 100% auto et d'un mode permettant de passer deux premières vitesses à la main sans embrayage. Ceci explique certainement pourquoi le moteur de la Toyota, pourtant presque neuve, plafonnait à 65 mph sur autoroute tout en faisant un bruit d'enfer...
- plus récemment, alors que je venais de sortir du garage et que je descendais de la voiture pour rabattre la porte du garage, je me suis retrouvé un pied dehors avec la voiture en train de reculer. Il s'avère que j'ai voulu aller trop vite et j'ai enclenché, par inadvertance, la marche arrière au lieu de la position Parking. Comme les voitures à boite auto se mettent à rouler toutes seules dès qu'elles ne sont plus sur Neutre ou Parking, je me suis donc retrouvé dans cette situation fâcheuse mais heureusement sans dégât.
En changeant complètement de domaine, devinez quel mot se trouvait dans la liste des "Basic Words" d'Alexis, liste de mots de base à savoir, donnée par son maître d'école : jawbone (maxillaire)... Parfois surprenants ces Américains!
Après plus de 3 mois passés aux USA, je me suis dit qu'il est temps de coucher sur le papier les derniers détails et anecdotes de notre rapport d'étonnement (mais pas la fin du blog, rassurez-vous!). En effet, les semaines passant, l'habitude rend de plus en plus difficile de trouver des sujets qui nous surprennent, nous choquent ou nous amusent. Prenez l'exemple des voitures : le Dodge Grand Caravan que nous trouvions si grand à nos débuts (et pour preuve, volume utile maximal de 148 ft3 pour le Dodge contre 100 ft3 pour le Renault Espace!) ne nous parait plus immense du tout. Notre acclimatation allant tellement bon train, nous en serions presque à envisager un de ces pick-up gigantesques, surélevés avec 2 rangées de sièges + un immense plateau à l'arrière alors que nous trouvions ces engins, il y a quelques mois, "acadabrantesques" tellement ils sont encombrants...
C'est donc pour cette raison, avant qu'il ne soit trop tard, que je vais vous raconter quelques anecdotes collectées depuis notre arrivée et qui ont parfois conduit à des scènes cocasses.
Une des premières choses qui nous ont surpris aux Etats-Unis est l'absence de contact des américains pour se saluer. La poignée de main n'est pas du tout pratiquée hormis pour la toute première rencontre avec une personne. La bise quotidienne est, bien entendu, encore moins de rigueur. Cela a engendré quelques scènes marrantes, notamment en octobre, au cours des quelques jours passés avec la femme, agent immobilier, qui nous a aidé dans nos recherches. Catherine et moi avions tendance le matin à nous avancer vers elle, pour nous arrêter à mi-chemin, un peu statiques et ne sachant pas comment terminer la salutation. Il y avait donc un temps mort, un peu gênant avec la sensation d'inachevé.
Le secteur automobile nous a également permis de connaitre des situations assez cocasses.
Tout d'abord, il y a eu la découverte des stations-service sans sens de circulation, où chacun peut accéder à sa pompe dans le sens qu'il veut. Cela donne parfois un sacré bazar avec des voitures engagées à une même pompe dans 2 sens différents et donc un ballet de voitures reculant, manoeuvrant ou faisant demi-tour pour repartir. Je crains que ce genre de situation aurait tôt fait de dégénérer en échange de baffes en France, car il arrive souvent de se faire coincer par des véhicules garés dans le même sens que soi derrière, mais en sens opposé devant! Le respect de l'ordre d'arrivée (identique aux croisements où les quatre voies ont un Stop) étant plutôt bien respecté, les situations se démêlent généralement sans anicroches.
Autre particularité liée aux stations-service, les flexibles des pistolets des pompes ne permettent pas de faire le tour du véhicule (ceci explique certainement pourquoi il est donc permis d'accéder à la pompe par le sens que l'on veut). Je me suis donc retrouvé, lors d'un de nos premiers pleins, garé du côté de la pompe opposé à mon réservoir. Après avoir, en vain, rapproché la voiture au maximum de la pompe et tiré comme un beau diable sur le pistolet, j'ai ensuite essayé de garer la voiture en biais pour gagner de la distance. Mais là encore, j'ai fait chou-blanc, et après une scène digne de Mr Bean, je me suis résolu à faire demi-tour avec la voiture...
Encore un exemple de particularité qui ont bien failli me faire commettre une grosse boulette. Lors de la prospection pour l'achat des voitures, je me suis retrouvé à comparer les consommations en essence des modèles. La consommation aux USA est donnée en Mpg (miles parcourus par gallon d'essence consommé). Il m'a fallu un peu de temps pour percuter, à la lecture des fiches techniques des voitures, que le raisonnement est inversé par rapport à nos consos françaises où l'on s'intéresse à un nombre de litres consommés pour 100 km parcouru. En France, on recherche donc le plus petit rapport L/100km alors qu'aux USA, il faut rechercher le plus grand Mpg. Je trouvais ça quand même bizarre que les grosses berlines de plus de 3,6L de cylindrée consomment moins que les petites japonaises d'1,4L mais va savoir avec ces boites automatiques...
D'ailleurs, en parlant des boites auto, elles ont également donné droit à des épisodes marrants mais qui auraient pu engendrer des situations plus embêtantes :
- lors de notre voyage de découverte du mois d'octobre, il semble, avec du recul, que nous ayons mal utilisé la boite auto de la Toyota. Nous venons de découvrir que les boites disposent d'un mode 100% auto et d'un mode permettant de passer deux premières vitesses à la main sans embrayage. Ceci explique certainement pourquoi le moteur de la Toyota, pourtant presque neuve, plafonnait à 65 mph sur autoroute tout en faisant un bruit d'enfer...
- plus récemment, alors que je venais de sortir du garage et que je descendais de la voiture pour rabattre la porte du garage, je me suis retrouvé un pied dehors avec la voiture en train de reculer. Il s'avère que j'ai voulu aller trop vite et j'ai enclenché, par inadvertance, la marche arrière au lieu de la position Parking. Comme les voitures à boite auto se mettent à rouler toutes seules dès qu'elles ne sont plus sur Neutre ou Parking, je me suis donc retrouvé dans cette situation fâcheuse mais heureusement sans dégât.
En changeant complètement de domaine, devinez quel mot se trouvait dans la liste des "Basic Words" d'Alexis, liste de mots de base à savoir, donnée par son maître d'école : jawbone (maxillaire)... Parfois surprenants ces Américains!
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