vendredi 7 mars 2014

Davy Crokett chez les Inuits

Dimanche dernier nous avons profité des derniers soubresauts de l'hiver (si, si, on nous annonce un retour à des températures de saison supérieures à 0°C pour ce week-end) pour faire un Igloo.

Tout le monde sauf Catherine, occupée à ranger à la maison, a mis du coeur à l'ouvrage. Florent était le maître-tailleur de blocs de neige glacée. Il s'en est bien sorti et a manié avec dextérité la bêche de jardin ramenée de Jury. Après que nous ayons ayons cassé la petite pelle en plastique d'Agathe et tordu la pelle à neige de Jury, nous avons opté pour la bêche.
Alexis a alterné entre le transport de blocs carrière -》igloo et le renfort à la taille des blocs.
Agathe a également bien participé, soit en ramenant des blocs ou en comblant les petits interstices par de plus petits morceaux de neige dure.
Quant à moi, je me suis attelé au montage de l'édifice.

Cette saine activité hivernale nous a pris environ 2h. Je vais couper court d'emblée à toute critique que je vois déjà poindre à l'autre bout de la liaison satellite.

Premièrement, "Oui... mais il est même pas fermé votre igloo. Adèle, elle, a été plus maline en creusant un trou dans la butte de neige à Bramans."
Nous, ce n'est pas une vulgaire tanière à ours blanc que nous avons décidé de faire,

c'est la construction d'un véritable igloo avec des blocs...

En ce qui concerne le problème de fermeture du dôme : Mea Culpa. Je me suis souvenu, un peu trop tard, du souci déjà rencontré à Bramans par le passé. Tous ceux qui ont déjà pratiqué ce type d'activité savent que la difficulté réside dans l'inclinaison progressive vers l'intérieur des blocs de glace. La loi de la gravité limite la pente que l'on impose à l'ouvrage. Donc pour avoir une chance de réussir, il vaut mieux partir sur un ouvrage avec une base plus modeste.

Avec notre igloo grand confort "3 flocons" où trois personnes tiennent debout, nous avons été coincés par la hauteur de plus en plus importante de l'édifice qui rend sa stabilité de plus en plus difficile et la pose du dôme très périlleuse. En effet, une première tentative quasiment réussie a failli transformé la fin d'après-midi en recherche de victimes sous avalanche. Florent et Alexis ayant courageusement choisi de rester sous l'ouvrage d'allure  branlante je l'avoue.

Autre problème majeur : arrivés à la fin de l'ouvrage, c'est là qu'il nous aurait fallu les plus beaux blocs de neige pour trouver la clé de voûte mais la carrière était devenue chiche en jolis blocs. Je nous voyais quand même mal aller chez les voisins attaquer leur tas de neige devant l'entrée à la bêche...

Deuxièmement, "Oui... mais les esquimaux ils y arrivent bien eux!"
Les esquimaux, ils n'ont qu'à couper des blocs de glace à la tronçonneuse. On voudrait bien les voir les Inuits avec des blocs de neige friable comme nous avions...

De toute façon, celle qui a coupé court au débat est notre voisine Suzan qui m'a dit dans le courant de la semaine : "I really like your fort! Do you mind if I take a picture."
Bouhouhou, snif, snif... c'est pas un fort mais un igloo. Allez, on l'excuse mais c'est bien parce qu'on est au pays de Davy Crokett!

QUIZZ:
Ça y est, on a atteint le 100ème. Guess what?

4 commentaires:

  1. La taille des menhirs est une spécialité française. C'est très bien d'entretenir cette tradition en l'adaptant à la matière première locale.
    Quant à Suzan, elle n'a aucun tact : c'est très creatif l'igloo décapotable.
    L'énigme du jour aurait elle un rapport avec le nombre de jours depuis votre arrivée ? Ou alors c'est le nombre de points de suture depuis votre arrivée....
    Cébé

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  2. 100 eme récit de votre aventure.
    Trop facile.
    Bisous

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  3. 100 ème bloc de l'igloo bien sûr.
    C''était trop facile ;-)
    Mathi$

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  4. Mathis rêve de vous aider. Il peut même apporter la toque originale de David Crocket que celui-ci avait laissé au Texas à sa mort ... qu'il a retrouvée par hasard.
    Chez nous, la neige ne s'est toujours pas montrée en 2014 mis à part quelques flocons bien mouillés.
    Laurence

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