C'est sous un soleil franc et des journées à 30°C que nous avons profité de ce week-end de trois jours. Lundi, c'etait Memorial Day, jour férié en hommage aux soldats américains morts en servant leur pays. C'est donc une journée où vibre la fibre patriotique des américains et au cours de laquelle fleurissent de nouveaux drapeaux américains devant les maisons.
Nous avons donc profité de ce week-end prolongé pour :
- fêter l'anniversaire d'Agathe avec ses copains de classe, 3 semaines après le D-Day,
- rendre les invitations à deux groupes d'amis en inaugurant la saison BBQ 2014.
L'anniversaire s'est bien déroulé avec 6 des 8 enfants invités (7 filles et 1 garçon). Le thème choisi était les indiens avec couronnes de plumes magnifiquement préparées par Catherine et terminées par les enfants. Le camp de la tribu était aussi agrémenté de deux tipis "fabrication maison".
Catherine et moi avons tout de même eu un petit moment de stress peu avant le démarrage de l'évènement en nous demandant si le choix des indiens ne représentait pas une faute de goût aux USA. Imaginez que l'un des convives ait eu un aïeul scalpé par un Iroquois il y a 200 ans... Heureusement, nous avons évité le traditionnel combat "gentils cow-boys" contre "méchants indiens". On a beau ne pas être américains, nous avons suffisamment de finesse pour comprendre que ça n'est plus la version du récit historique traditionnel aux USA!
Le gâteau, acheté, a été apprécié au point de laisser des traces de glaçage sur les bouts de nez.
La fête s' est bien déroulée hormis quelques petits impairs dus à notre encore trop jeune expérience et connaissance des codes US :
- tout d'abord en ce qui concerne les invités : même si nous en avions eu connaissance avant, les autres parents nous ont confirmé qu'il aurait fallu inviter toute la classe ou a minima, l'ensemble des filles comme nous sommes passés par la maîtresse pour transmettre les invitations. Cette règle que nous pensions informelle ferait partie du règlement de l'école...
- l'eau du robinet proposée aux convives a surpris les mamans présentes car tout le monde boit de l'eau en bouteille ici. Toutefois les convives ne s'en sont pas portés plus mal pour autant à voir leur énergie.
Dimanche a été passé en compagnie de Blandine, nouvelle amie française, installée aux USA depuis plus de 15 ans, son mari américain Marc et leur deux garçons :
-Evan qui a pu tester le manque de solidité des tipis
-et Alexandre qui a hésité entre la lance d'indien et le saut à la perche.
Nous avons aussi eu la chance d'avoir comme visiteur, une partie du week-end, Bertrand, ami rencontré en...1998 lors de notre année d'échange à Montréal. Ce Normand de souche est restée vivre au Québec pour finir ses études, y travailler, rencontrer sa "Blaonnnde" et faire un petit Tom de 5 mois. Cela faisait 15 ans cette année que nous ne nous étions pas revus mais c'est chose faite grâce à un déplacement professionnel dans l'Indiana.
La semaine a été celle des retrouvailles puisque Stéphane, un autre très bon ami d'école d'ingénieurs est passé nous faire un rapide coucou de quelques heures jeudi soir, entre une réunion à Chicago et une visite professionnelle au Canada.
Décidément, Munster Indiana a vraiment détrôné Monaco ou Saint Barts comme lieu de retrouvailles du Gotha hexagonal, voire transatlantique...
mardi 27 mai 2014
dimanche 18 mai 2014
Poussée d'Archimède
Il y a déjà longtemps que cet article était en préparation mais je n'ai pas eu le courage jusqu'à présent de le publier. La raréfaction des thématiques et sujets d'étonnement m'a donc poussé à me jeter à l'eau (sans mauvais jeu de mots avec la suite de cet article!).
Je voudrais aborder aujourd'hui, après plusieurs articles sur la nourriture US, l'autre bout du transit intestinal et les particularités rencontrées ici.
Comme vous le savez peut-être, les américains sont très pudiques et c'est donc certainement pour cette raison que les mouchoirs en papier sont appelés "face tissue" et le papier toilettes "bath tissue" (plus classe que PQ isn't it?). De la même manière, les toilettes ne sont pas désignés par "toilets" comme dans le reste du monde anglo-saxon mais par : "restroom". Cela m'a valu une de mes premières frustrations linguistiques depuis notre arrivée ici. Fort de mes nombreuses années d'anglais, je m'étais avancé, sûr de moi vers la serveuse du salon de thé où nous nous trouvions pour lui demander de mon plus bel accent : "Could you please tell me where the toilets are?". Et là, blanc intersidéral de la part de la serveuse... J'ai donc répété ma question un peu plus fort, sans toutefois beugler dans le commerce car c'est le type de sujet que l'on n'aime tout de même pas crié sur la place publique. Nettement moins sûr de moi cette 2ème fois, je voyais vaciller mes certitudes quant à mon niveau d'anglais. Moi qui pensais acquis le fameux "Where are the toilets?" depuis mon premier voyage en Angleterre en famille en CM2! Mais malheureusement, même air interloqué de mon interlocutrice...Quand tout à coup, après une nouvelle hésitation et devant mon air désemparé je présume, la serveuse s'est écrié : "Oh, the restroom!"
Un autre jour, c'est devant la porte des toilettes d'un restaurant que j'ai bien failli me retrouvé coincé. En effet, comme c'est de plus en plus la mode sur les portes des WC de restaurants, les désignations des toilettes hommes/femmes se voulaient humoristiques et le "Ladies/Gentlemen" était remplacé par "Hens/Roosters'. Bien heureusement, comme je me souvenais que "hen" signifiait poule, j'en ai logiquement déduit qu'il me fallait aller chez les Roosters.
Pour clore ce chapitre, que ceux qui s'imaginent qu'une expatriation aux USA est une partie de rigolade, se détrompent. Il s' avère que pas mal de choses sont différentes de la France. Qui aurait pu croire, par exemple, que les cuvettes des toilettes soient si différentes. En effet, la hauteur d'eau y est supérieure et plus étendue.
Résultat : une fois sur deux, on met les mains dans l'eau en s'essuyant mais par contre on laisse moins de traces sur les bords de la cuvette lors des grosses commissions (effet amortisseur de l'eau). Cette dernière particuliarité nous a gratifié d'une des anecdotes les plus "savoureuses" depuis notre installation ici. En effet, lors de la venue de nos premiers visiteurs français, Stéphanie a eu un moment de panique quand elle a vu le niveau d'eau, déjà haut, monter, au moment de tirer la chasse d'eau. Alors qu'elle craignait d'avoir bouché nos WC à sa première utilisation, elle fut "soulagée" de voir que le niveau d'eau baisse ensuite rapidement pour revenir à son niveau de départ...
Pour la petite histoire, mon goût des jeux de mots a failli me conduire à glisser un "r" entre le "è" et le "d" d'Archimède dans le titre mais heureusement, ma bonne éducation m'a permis d'éviter le pire.
Je voudrais aborder aujourd'hui, après plusieurs articles sur la nourriture US, l'autre bout du transit intestinal et les particularités rencontrées ici.
Comme vous le savez peut-être, les américains sont très pudiques et c'est donc certainement pour cette raison que les mouchoirs en papier sont appelés "face tissue" et le papier toilettes "bath tissue" (plus classe que PQ isn't it?). De la même manière, les toilettes ne sont pas désignés par "toilets" comme dans le reste du monde anglo-saxon mais par : "restroom". Cela m'a valu une de mes premières frustrations linguistiques depuis notre arrivée ici. Fort de mes nombreuses années d'anglais, je m'étais avancé, sûr de moi vers la serveuse du salon de thé où nous nous trouvions pour lui demander de mon plus bel accent : "Could you please tell me where the toilets are?". Et là, blanc intersidéral de la part de la serveuse... J'ai donc répété ma question un peu plus fort, sans toutefois beugler dans le commerce car c'est le type de sujet que l'on n'aime tout de même pas crié sur la place publique. Nettement moins sûr de moi cette 2ème fois, je voyais vaciller mes certitudes quant à mon niveau d'anglais. Moi qui pensais acquis le fameux "Where are the toilets?" depuis mon premier voyage en Angleterre en famille en CM2! Mais malheureusement, même air interloqué de mon interlocutrice...Quand tout à coup, après une nouvelle hésitation et devant mon air désemparé je présume, la serveuse s'est écrié : "Oh, the restroom!"
Un autre jour, c'est devant la porte des toilettes d'un restaurant que j'ai bien failli me retrouvé coincé. En effet, comme c'est de plus en plus la mode sur les portes des WC de restaurants, les désignations des toilettes hommes/femmes se voulaient humoristiques et le "Ladies/Gentlemen" était remplacé par "Hens/Roosters'. Bien heureusement, comme je me souvenais que "hen" signifiait poule, j'en ai logiquement déduit qu'il me fallait aller chez les Roosters.
Pour clore ce chapitre, que ceux qui s'imaginent qu'une expatriation aux USA est une partie de rigolade, se détrompent. Il s' avère que pas mal de choses sont différentes de la France. Qui aurait pu croire, par exemple, que les cuvettes des toilettes soient si différentes. En effet, la hauteur d'eau y est supérieure et plus étendue.
Résultat : une fois sur deux, on met les mains dans l'eau en s'essuyant mais par contre on laisse moins de traces sur les bords de la cuvette lors des grosses commissions (effet amortisseur de l'eau). Cette dernière particuliarité nous a gratifié d'une des anecdotes les plus "savoureuses" depuis notre installation ici. En effet, lors de la venue de nos premiers visiteurs français, Stéphanie a eu un moment de panique quand elle a vu le niveau d'eau, déjà haut, monter, au moment de tirer la chasse d'eau. Alors qu'elle craignait d'avoir bouché nos WC à sa première utilisation, elle fut "soulagée" de voir que le niveau d'eau baisse ensuite rapidement pour revenir à son niveau de départ...
Pour la petite histoire, mon goût des jeux de mots a failli me conduire à glisser un "r" entre le "è" et le "d" d'Archimède dans le titre mais heureusement, ma bonne éducation m'a permis d'éviter le pire.
jeudi 15 mai 2014
Rôles "inversés"
Alors, il est pas beau mon joli sidérurgiste de retour d'une coulée à l'aciérie?
Bon OK, on a déjà connu Catherine dans une tenue plus sexy... Mais aujourd'hui , elle a passé toute sa journée à l'usine alors "vêtements de travail" oblige.
Même si la photo ne le révèle pas vraiment, Catherine est revenue enthousiaste d'une journée importante : c'était la 1ère coulée industrielle d'un nouvel acier pour lequel elle participe au développement. Je tairai volontairement le nom de cet acier pour respecter le secret industriel. La coulée + laminage à chaud se sont bien déroulés et il ne reste plus qu'à espérer que les propriétés mécaniques de l'acier produit industriellement soient aussi bonnes que celles obtenues en labo. Mais connaissant ma Catherine, je pense que la concurrence peut se faire du souci! On comprend mieux pourquoi les Américains se la sont arrachée à prix d'or. D'accord, je m'emballe un peu... peut-être plutôt à prix de peanut butter!
Pour revenir sur l'air épuisé de Catherine, cela vient de l'amplitude de sa journée de boulot : de 3h du mat' à 18h à l'aciérie et au train à chaud pour suivre cet essai industriel. Son chef, grand seigneur, lui avait dit hier qu'elle pouvait rentrer directement chez elle après la fin de l'essai prévu initialement pour 16h. Comme l'a dit Catherine, il n'espérait tout de même pas qu'elle repasse au labo après 13h de boulot!
En tout cas, vous pourrez noter, qu'en bonne épouse à la maison, je sais garder un secret industriel pour moi. Ce soir, c'était marrant car lorsque Catherine est rentrée à la maison à 18h30, harassée de fatigue, en tenue de combat, j'étais pour ma part avec mon tablier (merci aux amis de Lorraine :-)) en train de préparer le gratin de courgettes de demain midi de mon "beau sidérurgiste".
Cette situation ne va toutefois plus durer longtemps car je reprends le travail le 9 juin et je vais avoir environ 1h15 de route pour me rendre dans l'ouest de Chicago. Le rythme de toute la famille Vinci va donc s'en trouver naturellement bousculé. Toutefois, c'est vraiment une chance pour moi car je vais rester au sein de la grande famille Veolia pour travailler sur un très gros projet de traitement d'eau relatif à une installation d'extraction de pétrole dans des sables bitumineux au Canada. OK, j'ai dû mettre ma fibre environnementale de côté pour cette fois... D'un autre côté j'ai encore à l'esprit une réponse que m'avait faite le directeur régional de Dalkia alors que j'étais nouvel embauché et que je m'étonnais de l'apect "anti-développement durable" d'une grosse installation de ski indoor que Dalkia exploitait dans un eldorado pétrolier du Moyen-Orient : "Vous savez, si ce n'est pas nous qui l'exploitons, ça sera la concurrence et du point de vue de l'efficacité énergétique, il vaut mieux que ce soit nous!" Réponse très "corporate" je l'avoue.
Je termine cet article alors que les enfants sont au lit depuis plus de 2h et Catherine près de 3h. Forcément, elle était sur les rotules après en avoir "profité" pleinement au travail avant notre nouvelle vie de tous les deux actifs aux USA. Il va maintenant falloir que nous trouvions une "baby"-sitter à la hauteur qui pourra garder les monstres et superviser les devoirs à la rentrée prochaine. D'ici là, l'arrivée prochaine des papis-mamies tombe à pic!
mercredi 14 mai 2014
Affichage peu conventionnel
Depuis notre arrivée aux Etats-Unis, nous avons été quelques fois interloqués par des affiches que nous n'avons pas l'habitude de voir en France.
Tout d'abord, ce panneau affiché dans la salle d'un Mac Do de Chicago :
"No Loitering Please - Time Limit : 30 minutes". Interdiction de s'attarder plus de 30 min! Pour nous Français qui détestons manger au lance-pierre ça n'est pas évident. De toute façon, avec 5 enfants et tous les aller-retours pailles, ketch-up, serviettes, réapprovisionnement en Coca à la fontaine libre-service, nous avons dû dépassé la limite de temps.
Consignes de sécurité pour certains manèges du parc d'attraction "6 Flags Great America" : les deux premiers points des "Ride Rules" valent le détour.
J'imagine l'armada d'experts et d'avocats qui a dû plancher sur le nombre de doigts résiduels requis pour pouvoir accéder aux manèges en question...
Panneau routier rencontré à Munster :
"Report impaired drivers, Call 911". Avant d'en vérifier la traduction, je croyais qu' "impaired" signifiait "non respectueux du code de la route". J'avoue que je craignais de me faire dénoncer par un automobiliste à qui j'ai fait une queue de poisson et qui m'a, à juste titre, klaxonné copieusement. Mais après vérification, "Impaired driver" signifie "Conducteur en état d'ébriété" et j'accepte donc mieux ce panneau que je prenais initialement pour une simple invitation à la délation.
En prenant ma photo, je me suis imaginé un touriste américain photographiant un de nos fameux radars fixes sur le bord des routes en France et la publiant sur son blog. En effet, les radars fixes, qui seraient considérés comme liberticides ici, n'existent pas.
Autre exemple de "contraintes" non acceptées par les américains : l'obligation du port du casque pour les motards. A ce propos, la législation entre états diffère beaucoup. Comme le montre la carte ci-après, on peut distinguer les états :
- avec "Universal law" : tous les motards doivent porter un casque
- ou "Partial law" : seuls certains motards ont obligation de porter un casque (jeunes de moins de 18 ans, jeunes conducteurs)
- ou bien "No law" : aucune réglementation.
Tout d'abord, ce panneau affiché dans la salle d'un Mac Do de Chicago :
"No Loitering Please - Time Limit : 30 minutes". Interdiction de s'attarder plus de 30 min! Pour nous Français qui détestons manger au lance-pierre ça n'est pas évident. De toute façon, avec 5 enfants et tous les aller-retours pailles, ketch-up, serviettes, réapprovisionnement en Coca à la fontaine libre-service, nous avons dû dépassé la limite de temps.
Consignes de sécurité pour certains manèges du parc d'attraction "6 Flags Great America" : les deux premiers points des "Ride Rules" valent le détour.
J'imagine l'armada d'experts et d'avocats qui a dû plancher sur le nombre de doigts résiduels requis pour pouvoir accéder aux manèges en question...
Panneau routier rencontré à Munster :
"Report impaired drivers, Call 911". Avant d'en vérifier la traduction, je croyais qu' "impaired" signifiait "non respectueux du code de la route". J'avoue que je craignais de me faire dénoncer par un automobiliste à qui j'ai fait une queue de poisson et qui m'a, à juste titre, klaxonné copieusement. Mais après vérification, "Impaired driver" signifie "Conducteur en état d'ébriété" et j'accepte donc mieux ce panneau que je prenais initialement pour une simple invitation à la délation.
En prenant ma photo, je me suis imaginé un touriste américain photographiant un de nos fameux radars fixes sur le bord des routes en France et la publiant sur son blog. En effet, les radars fixes, qui seraient considérés comme liberticides ici, n'existent pas.
Autre exemple de "contraintes" non acceptées par les américains : l'obligation du port du casque pour les motards. A ce propos, la législation entre états diffère beaucoup. Comme le montre la carte ci-après, on peut distinguer les états :
- avec "Universal law" : tous les motards doivent porter un casque
- ou "Partial law" : seuls certains motards ont obligation de porter un casque (jeunes de moins de 18 ans, jeunes conducteurs)
- ou bien "No law" : aucune réglementation.
dimanche 11 mai 2014
Sensations fortes
Comme rien n'est fait au hasard sur notre blog, la transition est toute trouvée entre les montagnes russes du mercure et notre sortie au parc d'attraction "6 flags Great America" dimanche 4 mai. Que les personnes sensibles et sujettes au vertige sautent cet article car la journée n'a pas été de tout repos pour les estomacs.
Téo et Florent se sont mis en condition en adoptant la veille pour dormir une position abracadabrantesque, en dehors du matelas...
Après une heure et quart de route pour atteindre le parc, la mise en condition a été un peu brutale car nous avons démarré la journée avec l'attraction American Eagle.
Cette montagne russe était, lors de son ouverture en 1981, la plus haute et rapide jamais construite en bois. A l'heure actuelle, le côté défraichi de la peinture qui s'écaille sur les poutres et le jeu dans les rails en bois qui engendre des petits à-coups dans les virages n'est pas sans rajouter un peu d'adrénaline à l'attraction...
J'ai bien cru retrouver Agathe, qui était assise avec Catherine dans le wagonnet derrière moi, en pleurs à l'arrivée mais bien au contraire, cette petite cascadeuse est sortie, cheveux au vent, avec un grand sourire et en disant : "C'était génial!"
Après cela, un tour tranquille en avion n'était toutefois pas désagréable pour se remettre de ses émotions.
La journée a ensuite été ponctuée d'attractions tantôt calmes,
tantôt remuantes,
avec la palme au "X-flight", effectuée uniquement par Catherine et moi, avec ses loopings nécessitant de sécuriser lunettes et téléphones portables...
ou bien le "Vertical Velocity", version moderne et tordu du "bateau pirate" avec un départ propulsé qui mène en 4 secondes à 110 km/h, le long d'une structure verticale vrillée, en avant puis en arrière. C'est seul que j'ai dû essayer cette attraction car même Catherine avait jeté l'éponge.
Il faut dire qu'avant cela, nous avions été copieusement arrosés lors d'attractions aquatiques telles que les radeaux sur rapides et les traditionnelles bûches. Par 15°C extérieur, cela avait de quoi mettre un coup de froid, même aux plus téméraires.
Il va sans dire que la journée a fait l'unanimité dans les rangs!
Téo et Florent se sont mis en condition en adoptant la veille pour dormir une position abracadabrantesque, en dehors du matelas...
Après une heure et quart de route pour atteindre le parc, la mise en condition a été un peu brutale car nous avons démarré la journée avec l'attraction American Eagle.
Cette montagne russe était, lors de son ouverture en 1981, la plus haute et rapide jamais construite en bois. A l'heure actuelle, le côté défraichi de la peinture qui s'écaille sur les poutres et le jeu dans les rails en bois qui engendre des petits à-coups dans les virages n'est pas sans rajouter un peu d'adrénaline à l'attraction...
J'ai bien cru retrouver Agathe, qui était assise avec Catherine dans le wagonnet derrière moi, en pleurs à l'arrivée mais bien au contraire, cette petite cascadeuse est sortie, cheveux au vent, avec un grand sourire et en disant : "C'était génial!"
Après cela, un tour tranquille en avion n'était toutefois pas désagréable pour se remettre de ses émotions.
La journée a ensuite été ponctuée d'attractions tantôt calmes,
tantôt remuantes,
avec la palme au "X-flight", effectuée uniquement par Catherine et moi, avec ses loopings nécessitant de sécuriser lunettes et téléphones portables...
ou bien le "Vertical Velocity", version moderne et tordu du "bateau pirate" avec un départ propulsé qui mène en 4 secondes à 110 km/h, le long d'une structure verticale vrillée, en avant puis en arrière. C'est seul que j'ai dû essayer cette attraction car même Catherine avait jeté l'éponge.
Il faut dire qu'avant cela, nous avions été copieusement arrosés lors d'attractions aquatiques telles que les radeaux sur rapides et les traditionnelles bûches. Par 15°C extérieur, cela avait de quoi mettre un coup de froid, même aux plus téméraires.
Il va sans dire que la journée a fait l'unanimité dans les rangs!
Duel fratricide
La venue de nos premiers visiteurs français a été l'occasion d'aller suivre un match de baseball professionnel à Wrigley Field, le stade centenaire du nord de Chicago.
L'affiche de la soirée voyait s'affronter les deux équipes de Chicago jouant en Major League: les Cubs (équipe jouant à Wrigley Field) contre les White Sox (équipe de la banlieue sud de la ville).
La soirée a été agréable d'un point de vue de l'ambiance et du cadre dans lequel se trouve le stade, au milieu des buildings de la ville et avec le lac Michigan en arrière fond.
Avec 5°C et un vent froid du Nord, nous n'avons pas tenu plus de 2,5h et avons quitté le stade avant la fin de la rencontre. Nous étions tous les 8 frigorifiés et avons bien failli craquer à un moment de la partie pour la couverture au couleur des Cubs, vendue pour la modique somme de $78 dans la boutique spécialisée du club.
Le seul lieu chauffé où l'on pouvait se réfugier était les toilettes du stade dans lesquelles des haut-parleurs retransmettent le déroulement du match en direct afin de ne pas pénaliser les prostatiques. Par contre, attention à ne pas confondre les urinoirs collectifs avec les lavabos...
Trois jours après cette épreuve, le jour du retour en France de nos amis, le mercure est monté à 32°C à Munster. Preuve à l'appui avec le maintenant célèbre thermomètre à l'extérieur de notre cuisine.
Dans la région des grands lacs, les organismes ont intérêt à supporter les montagnes russes effectuées par les températures extérieures.
L'affiche de la soirée voyait s'affronter les deux équipes de Chicago jouant en Major League: les Cubs (équipe jouant à Wrigley Field) contre les White Sox (équipe de la banlieue sud de la ville).
La soirée a été agréable d'un point de vue de l'ambiance et du cadre dans lequel se trouve le stade, au milieu des buildings de la ville et avec le lac Michigan en arrière fond.
A noter : les gradins situés sur les toits des immeubles voisins du stade!
Malheureusement, le point noir a été, sans discussion possible, la température très froide de cette soirée de début mai.Avec 5°C et un vent froid du Nord, nous n'avons pas tenu plus de 2,5h et avons quitté le stade avant la fin de la rencontre. Nous étions tous les 8 frigorifiés et avons bien failli craquer à un moment de la partie pour la couverture au couleur des Cubs, vendue pour la modique somme de $78 dans la boutique spécialisée du club.
Le seul lieu chauffé où l'on pouvait se réfugier était les toilettes du stade dans lesquelles des haut-parleurs retransmettent le déroulement du match en direct afin de ne pas pénaliser les prostatiques. Par contre, attention à ne pas confondre les urinoirs collectifs avec les lavabos...
Trois jours après cette épreuve, le jour du retour en France de nos amis, le mercure est monté à 32°C à Munster. Preuve à l'appui avec le maintenant célèbre thermomètre à l'extérieur de notre cuisine.
Dans la région des grands lacs, les organismes ont intérêt à supporter les montagnes russes effectuées par les températures extérieures.
Tout comme les pros
La fièvre du baseball s'est emparée de la famille Vinci. Notre emploi du temps est rythmé par un à deux matchs + un à deux entraînements par semaine pour chacun des garçons.
Alexis, qui joue dans la C-League fait partie de l'équipe des "Phillies" (nom des joueurs de Philadelphia) et il a belle allure dans sa tenue rouge.
Son équipe a bien démarré son championnat avec 3 victoires et un match nul. Lors des dernièrs rencontres, Alexis a même eu l'honneur de jouer un moment au poste clé de pitcher (joueur qui lance la balle) après quelques précisions techniques de la part de son coach.
Son tout dernier match nous a régalé d'un final haletant car les Phillies qui étaient menés 6 à 3, ont réussi lors du dernier tour à l'emporter 7-6 avec notamment un beau "batting d'Alexis" ainsi qu'un point ramené à son équipe.
Florent lui joue dans la catégorie au-dessus des Minors. Son équipe des "Royals", est aux couleurs de Kansas City. On peut dire que le bleu lui va tout aussi bien que le rouge de son frère.
Après deux victoires, son équipe a concédé une défaite lors de leur dernier match. Il défend également très bien les couleurs de son équipe notamment par ses pointes de vitesse entre les bases.
Pour ceux qui désirent suivre la saison de nos apprentis joueurs, ils peuvent se rendre sur le site de la Munster Little League
http://www.leaguegateway.com/cgi-bin/WebObjects/LGWeb.woa/2/wa/OrganizationPage?id=1&showSchedule=true&showArchive=false&wosid=T1XQts26EqtzoxwPnF1haM
Alexis, qui joue dans la C-League fait partie de l'équipe des "Phillies" (nom des joueurs de Philadelphia) et il a belle allure dans sa tenue rouge.
Son équipe a bien démarré son championnat avec 3 victoires et un match nul. Lors des dernièrs rencontres, Alexis a même eu l'honneur de jouer un moment au poste clé de pitcher (joueur qui lance la balle) après quelques précisions techniques de la part de son coach.
Son tout dernier match nous a régalé d'un final haletant car les Phillies qui étaient menés 6 à 3, ont réussi lors du dernier tour à l'emporter 7-6 avec notamment un beau "batting d'Alexis" ainsi qu'un point ramené à son équipe.
Florent lui joue dans la catégorie au-dessus des Minors. Son équipe des "Royals", est aux couleurs de Kansas City. On peut dire que le bleu lui va tout aussi bien que le rouge de son frère.
Après deux victoires, son équipe a concédé une défaite lors de leur dernier match. Il défend également très bien les couleurs de son équipe notamment par ses pointes de vitesse entre les bases.
Pour ceux qui désirent suivre la saison de nos apprentis joueurs, ils peuvent se rendre sur le site de la Munster Little League
http://www.leaguegateway.com/cgi-bin/WebObjects/LGWeb.woa/2/wa/OrganizationPage?id=1&showSchedule=true&showArchive=false&wosid=T1XQts26EqtzoxwPnF1haM
mardi 6 mai 2014
Fashion victims
Dans un programme de visites, il en faut pour tous les goûts. Le vendredi a donc été dédié à une activité shopping aux magasins d'usine de Michigan City à 50 minutes de la maison.
Toutes les marques chères aux ados y sont passées : Levi's, Nike, Tommi Hilfiger, Puma, Adidas.
En cours d'achats, j'ai tenté de faire croire à Arthur que d'étonnantes baskets à motifs Minecraft étaient hyper-tendance aux USA mais du haut de ses 9 ans, il est déjà nettement plus "in" que moi et il n'y a pas cru une seconde...
Concernant le prix des marchandises, ils sont pratiquement deux fois moins chers qu'en France, dixit Stéphanie. Je vois deux explications à cela : le cours euro/dollar avantageux et la proximité avec la Chine et le Cambodge :-) d'où proviennent toutes ces marchandises.
Toutes les marques chères aux ados y sont passées : Levi's, Nike, Tommi Hilfiger, Puma, Adidas.
En cours d'achats, j'ai tenté de faire croire à Arthur que d'étonnantes baskets à motifs Minecraft étaient hyper-tendance aux USA mais du haut de ses 9 ans, il est déjà nettement plus "in" que moi et il n'y a pas cru une seconde...
Concernant le prix des marchandises, ils sont pratiquement deux fois moins chers qu'en France, dixit Stéphanie. Je vois deux explications à cela : le cours euro/dollar avantageux et la proximité avec la Chine et le Cambodge :-) d'où proviennent toutes ces marchandises.
Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas
Pour ce 3ème jour, nos visiteurs ont eu quartier libre sans leur guide tyrannique (certains de nos lecteurs pourront en effet témoigner du rythme et des sévices touristiques que j'impose généralement à mes co-visiteurs...) Stéphanie et les deux garçons ont donc pris le train pour Chicago. Ils y ont visité Grant Park avec la Buckingham Fountain, Millenium Park, Starbucks Coffee, Portillo's hot-dogs (forcément, la culture et la marche ça creuse!) et ont admiré les buildings du centre-ville depuis une visite guidée en bateau sur la Chicago River.
Pour la fin de journée, nous avons rejoint nos visiteurs, après l'école des 3 Vinci, au Children's Museum de Chicago dont l'entrée est gratuite de 17 à 20h le jeudi.
Le musée s'apparente plutôt à une super aire de jeu, similaire au "Vaisseau" de Strasbourg pour les connaisseurs.
Les enfants s'en sont donnés à coeur joie dans les différentes activités :
Nous avons également assisté à une démonstration de danse des bambous philippine à laquelle Agathe a également participé. Au vu de ses facilités et de l'intérêt qu'elle y porte, il faut vraiment que nous l'inscrivions à des cours de danse (sans les bambous toutefois) à la prochaine rentrée.
Pour la fin de journée, nous avons rejoint nos visiteurs, après l'école des 3 Vinci, au Children's Museum de Chicago dont l'entrée est gratuite de 17 à 20h le jeudi.
Le musée s'apparente plutôt à une super aire de jeu, similaire au "Vaisseau" de Strasbourg pour les connaisseurs.
Les enfants s'en sont donnés à coeur joie dans les différentes activités :
Jeux d'eau d'intérieur
et navigation sur terrain sec!
Inscription à :
Commentaires (Atom)



















































